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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Super 8 Edition

Conseillé par
11 septembre 2017

fantastique

Non, je ne m’attendais pas à un tel récit fantastique en ouvrant ce roman. Et le fantastique n’étant pas ma tasse de thé, c’était mal parti.
Qu’importe, je continue ma lecture, mais le style, ou plutôt l’absence de style, me heurte. Des phrases courtes, sans forcément de liens entre elles, très descriptives. Bref, aucune atmosphère dans ce récit.
Et puis je me suis un peu perdue dans les arcanes du Dark Net : je savais ce que c’était avant de commencer ma lecture (je ne suis pas une super bille non plus), mais le fait de rajouter des êtres maléfiques à l’intérieur m’a paru étrange.
Bref, un roman qui n’était pas pour moi dès le départ, mais que j’ai lu jusqu’au bout. La fin, peu heureuse, est plus proche de la réalité.

L’image que je retiendrai :

Celle du chien Hemingway qui suit le personnage principal dans ses aventures.

http://alexmotamots.fr/dark-net-benjamin-percy/

Conseillé par
11 septembre 2017

université

Un roman un peu décousu, voire même franchement.
La première partie m’a intéressée, qui place les personnages et l’histoire de chacun. Mais la seconde moitié du roman m’a franchement déçue.
Le personnage principal, Friso de Vos, est l’assistant personnel de Josip Brik, un éminent universitaire et penseur qui m’a fait penser à Umberto Eco, je ne sais pas pourquoi. La première partie du roman raconte donc les aventures de Friso avant qu’il n’apprenne que Josip Brik est décédé. Ensuite, il n’est question de de Brik : Brik par-çi, Brik par-là, Brik par-çi, Brik par-là, Brik par-çi, Brik par-là…. Ça n’en fini plus. Si, cela a fini par me lasser.
De même que les constantes références à l’œuvre de Tolkien, Le Seigneur des Anneaux. Une fois, ça va, mais pendant tout un roman, il faut savoir varier les plaisirs.
Le méta discours autour des travaux universitaires sur Hitler aurait pu être humoristique, mais j’avoue que cela ne m’a pas fait rire.

Pour couronner le tout, Friso, le personnage principal, se fait passer pour un certain Monsieur de Vries, qui s’est auto-proclamé héritier de Brik, et qui a le même nom de famille que l’auteur.

A la fin du livre, dans les remerciements, l’auteur annonce que des extraits du roman sont paru ici et là précédemment sous forme condensé ou abrégé. J’ai enfin compris pourquoi ce roman me paraissait décousu.

L’image que je retiendrai :

Celle de Mme Carlson, une riche américaine, obligeant Friso à dépenser son argent grâce à sa carte de crédit noire qu’elle lui a prêté.

http://alexmotamots.fr/lheritier-joost-de-vries/

Sonatine éditions

3,99
Conseillé par
11 septembre 2017

policier, Angleterre

J’ai bien cru que l’auteure allait me noyer sous le nombres de personnages qui parlent presque tous à la première personne.
Autant le premier roman de l’auteure était alambiqué juste comme il fallait, autant ce second roman, en offrant trop de fausses pistes, m’a agacé.
L’histoire en toile de fond est néanmoins intéressante : une partie de la rivière locale, sous un promontoire rocheux, était autrefois le lieu où l’on noyaient les sorcières. Depuis, des femmes se suicident à cet endroit. Mais l’enquêtrice se rend compte que c’est d’abord un lieu où l’autorité masculine s’exerçait sur les femmes.
Une lecture en demi teinte, donc, pour ce second roman de l’auteure. J’attends toutefois le roman suivant, on ne sait jamais.

L’image que je retiendrai :

Non seulement la rivière et l’eau sont omniprésentes dans ce roman, mais il pleut également beaucoup.

http://alexmotamots.fr/au-fond-de-leau-paula-hawkins/

Neuf 21,00
Occasion 3,19
Conseillé par
11 septembre 2017

policier

Ouvrir un roman de Fred Vargas, c’est être certain que l’on va passer un bon moment en compagnie d’Adamsberg et de sa brigade.
Je n’ai pas été déçue, l’enquête officieuse dont s’occupe le commissaire se déroule à Nîmes et ses environs, mais aussi autour d’une table d’un restaurant de spécialités des Pyrénées, d’un plat de garbure et de bouteilles de Madiran.
J’ai aimé le double sens du mot Recluse, j’ai découvert à ce propos qu’il pouvait également s’agir d’araignées, je connaissais déjà l’histoire des saintes.
L’affrontement entre Danglard et Adamsberg donne du piquant à l’épisode.
Bref, un bon moment de lecture en compagnie de Jean-Baptiste qui n’est plus un pelleteur de nuages, mais qui laisse se mouvoir les bulles dans son esprit.


L’image que je retiendrai :

Je goûterai bien un bon Madiran avec une bonne garbure.

http://alexmotamots.fr/quand-sort-la-recluse-fred-vargas/

Neuf 21,90
Occasion 12,50
Conseillé par
2 septembre 2017

policier, Suède

Oui, il y a beaucoup d’animaux dans ce roman : l’ours qui ouvre le récit, puis le renard du Petit Prince, sans oublier les chiens de Krister et Rebecka.
Il y a même Markus, le petit garçon trouvé qui se prend pour un chien, sa façon à lui de faire face au drame.
J’ai aimé que le récit me plonge en parallèle en pleine guerre de 14 en Suède, alors indépendante, mais dont les capitaines d’industries faisaient des affaires avec les deux camps.
J’ai aimé le personnage d’Elina, jeune femme indépendante qui a trop lu les suffragettes. Malheureusement pour elle, elle tombe amoureuse du patron, de plusieurs années son aîné. Ils vivent une passion sans entraves, jusqu’à ce qu’Elina tombe enceinte, drame qui aura des répercussions jusqu’à son petit fils Markus, le fameux.
J’ai aimé sentir le froid de l’hiver suédois quand la neige craque dans les maisons du début du 20e siècle non isolées.

J’ai aimé le parallèle entre le méchant régisseur qui poursuit Elina, et le rival professionnel de Rebecka. Tout deux sont de parfaits femme-ophobes. Certains comportements masculins ne changent pas.

L’image que je retiendrai :

Celle de Markus jouant à quatre pattes avec les chiens et dormant avec eux.

http://alexmotamots.fr/en-sacrifice-a-moloch-asa-larsson/