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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Une enquête de Dorothy Parker

Folio

9,40
Conseillé par
9 janvier 2017

1920, New York

Ils en font, des bons mots, le Cercle vicieux des plumes assassines !
L’enquête m’a moins passionnée, voire pas du tout.
En revanche, j’ai aimé me promener dans les New-York de la prohibition, rencontrer le malfrat du coin, et même William Faulkner accusé à tord du meurtre.
Un bon moment de lecture, même si je ne suis pas certaine de garder ce roman en mémoire bien longtemps.
L’image que je retiendrai :
Celle des tasses de café dans lesquelles étaient servi l’alcool de contrebande.
http://alexmotamots.fr/?p=2446

Neuf 19,00
Occasion 6,00
Conseillé par
9 janvier 2017

Sibérie

Je n’avais encore jamais lu cet auteur, son style fut donc une découverte. Je ne peux pas dire que j’ai apprécié de rencontrer des termes précis de botanique de la taïga : ces mots n’évoquaient aucune image pour moi. Et c’est bien dommage car on en croise beaucoup dans le récit.

C’est ce qui m’a sans doute empêché de me prendre de passion pour l’immensité Russe.

J’ai préféré les trois feux allumés au large de l’île inaccessible parfois.

a traque dans la forêt révèle le caractère de chaque personnage en ces temps troublés du stalinisme.

Le personnage principal commence une thèse sur la « légitimité de la violence révolutionnaire ». Mais après sa chasse en forêt, il abandonne son sujet.

Mais ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est la dernière partie, une fois la traque terminée.

L’image que je retiendrai :

Celle des trois feux allumés sur la grève, comme des points de repère dans la tempête, de l’autre côté du bras de mer.

http://alexmotamots.fr/?p=2443

Manufacture de livres

14,00
Conseillé par
9 janvier 2017

cité, Toulouse

Dans ce roman, les mules qui transportent de la drogue ne sont pas des hommes, mais des chiens. Ils passent aisément la frontière espagnole à pattes, et les trafiquants les récupèrent en France.
Dans ce roman, il est également question de Daesh et de l’endoctrinement de deux frères par l’imam de la cité.
Dans ce roman, nous sommes plongés dans une cité nord de Toulouse, loin du centre-ville rose.
Dans ce roman, il est question du mariage forcé d’une adolescente de 14 ans et de l’impuissance de ses amies.
Dans ce roman il est question de la brigade des stup qui s’acoquine avec le contre-terrorisme, au détriment des agents de terrain.
Dans ce roman, nous croisons les résidences ultra-sécurisées Monné-Decroix, comme une excroissance dans le paysage.
J’ai aimé la première moitié du roman, qui met en place le drame. moins la seconde qui délaye à loisirs l’action finale sur des dizaines de pages.
Un roman comme une photographie à l’instant T d’une cité comme il en existe des centaines en France.
L’image que je retiendrai :
Il ne faut pas donner de Doliprane à un chat : ça le fait mourir.
http://alexmotamots.fr/?p=2439

Les Très-Edifiants et Très-Inopinés Mémoires des Pibrac de Bellerocaille

Points

Neuf 8,30
Occasion 4,00
Conseillé par
9 janvier 2017

bourreau

Ca commençait mal : le style un peu pompeux, le récit qui peine à démarrer. Et puis j’ai fini par entrer dans l’histoire de Justinien Premier et de sa famille, son installation en tant qu’exécuteur des Hautes et Basses Oeuvres.

La seconde partie, qui se déroule à la veille de la Première Guerre Mondiale permet à l’auteur de revenir sur les « créations » de la lignée.

Une lecture que je dois à une amie du Club de lecture, et que je n’aurai pas faite sans elle. Merci.

L’image que je retiendrai :

Comme elle aime son travail, cette dynastie, qui perfectionne son outil sans cesse.

http://alexmotamots.fr/?p=2436

Neuf 25,00
Occasion 10,00
Conseillé par
9 janvier 2017

20e siècle, amour

Quelle belle découverte en ce début d’année 2017. Même si le titre est plutôt triste, la plume de l’auteure est magnifique. Un vrai souffle épique pour évoquer un amour qui ne devait pas durer.

Tout opposait ses deux personnages, rien ne les prédestinait à se rencontrer, et encore moins à s’aimer jusqu’au bout.

Je me suis laissée emporter par les phrases si belles et si rythmées, avec leur souffle propre. Et, cette fois, la redondance ne m’a pas dérangée (il faut dire que j’étais en vacances, j’avais le temps).

Il n’y a pas vraiment de chronologie, plutôt une écriture comme au fil de la mémoire de la narratrice, même si le récit suit l’avancée des années du couple entrecoupé de réminiscences.

Beaucoup de romans de l’auteure ont été primés, mais (dans mon inculture crasse) je n’en connaissais aucun. Je serai donc bien incapable de dire si ce roman s’inscrit dans le style habituel de l’auteure. Mais je suis certaine de lire d’autres critiques qui me l’apprendront.

L’image que je retiendrai :

Celle des démarches d’Emil et Annie pour pouvoir se marier à l’Eglise, après 12 ans de mariage civil.

http://alexmotamots.fr/?p=2468