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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
18 septembre 2015

bande dessinée

Enfin, cette BD croise ma route, il ne faut donc jamais désespérer.

De l’auteur, j’avais beaucoup aimé Les ignorants. Ici encore, j’ai retrouvé l’atmosphère si particulière qu’il sait créer à chaque BD.

Certes, le fil conducteur du scénario, à savoir le fameux tableau du Chien qui louche (très drôle) est intéressant, mais ce que j’ai vraiment apprécié, c’est le silence qui règne dans ces pages, au milieu du Musée et de ses oeuvres.

J’ai aimé, également, cette confrérie des amoureux du Louvre pour des raisons parfois loufoques, parfois tristes.

Un auteur qui devient un incontournable pour moi dorénavant.

L’image que je retiendrai :

Celle des yeux du chien qui se croisent qui m’ont fait rire.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/09/le-chien-qui-louche-etienne-davodeau

Conseillé par
9 septembre 2015

policier, humour

Je retrouve avec plaisir le capitaine Mehrlicht et sa brigade un peu spéciale. Sans oublier son vieil ami hospitalisé en oncologie avec qui il fait toujours des farces, celle qui ouvre le roman est truculente.

Dans cette nouvelle enquête, il est également question de livres rares, de ces premières éditions qui coûtent des milliers d’euros et du business que cela engendre.

Latour cherche toujours à faire régulariser son ami sans-papier, et Dossantos va devoir renouer avec d’anciennes amitiés d’extrême droite pour l’aider.

Le stagiaire, cette fois-ci, est plutôt imbuvable. Comme le disait si bien Jacques Brel (dont les chansons sont devenus les sonneries du téléphone du capitaine, remplaçant Audiard) : Beau, beau, beau et con à la fois…..

Encore une fois, je me suis régalée. J’ai maintenant hâte de découvrir la troisième aventure de cette brigade.

L’image que je retiendrai :

Celle des sonneries de téléphone toujours à-propos, sur des airs de Brel dans ce volume.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/08/le-jour-des-morts-nicolas-lebel

Latour cherche toujours à faire régulariser son ami sans-papier, et Dossantos va devoir renouer avec d’anciennes amitiés d’extrême droite pour l’aider.

Le stagiaire, cette fois-ci, est plutôt imbuvable. Comme le disait si bien Jacques Brel (dont les chansons sont devenus les sonneries du téléphone du capitaine, remplaçant Audiard) : Beau, beau, beau et con à la fois…..

Encore une fois, je me suis régalée. J’ai maintenant hâte de découvrir la troisième aventure de cette brigade.

L’image que je retiendrai :

Celle des sonneries de téléphone toujours à-propos, sur des airs de Brel dans ce volume.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/08/le-jour-des-morts-nicolas-lebel

3,19
Conseillé par
9 septembre 2015

maltraitance

A mon tour, je succombe à la plume de ce premier roman et à son atmosphère si particulière.

Chaque spectateur du drame explique, sans se dédouaner, comment il a perçu le calvaire de Diana et de quelle façon il a réagi. Nous entendons même parler le père et la mère, et le grand frère, très peu.

Pas d’analyse psychologique, juste des parents sachant jouer avec le système et voulant à tout prix une famille idéale.

Et puis une famille unie dans le mensonge, autour des coups et des blessures profondes au point de déformer le visage de Diana, cette petite fille au prénom de princesse prédestinée au tragique.

Une lecture clinique mais qui raisonne longtemps après avoir fermé le livre.

L’image que je retiendrai (attention divulgation) :

Celle du bloc de béton de 1 mètre sur 1 mètre caché au fond d’une usine désaffectée.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/06/la-maladroite-alexandre-seurat

Conseillé par
9 septembre 2015

amitié, Chine

Le résumé fait envie, n’est-ce pas ? Et pourtant, qu’est-ce que je me suis ennuyée….

L’auteure aligne les phrases les unes derrières les autres. Certains paragraphes n’ont aucun liens entre eux, on passe du coq à l’âne. Il faut parfois attendre la fin du passage pour comprendre le lien.

Les personnages sont insipides et je les confondaient souvent.

Les aphorismes se succèdent sans préparation du lecteur.

Même le suspens entretenu : qui a voulu tuer Shaoai et pourquoi ? n’a pas réussi à me faire aller jusqu’au bout de ce roman sans grand intérêt.

Vous l’aurez compris, je suis passée complètement à côté.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/03/plus-doux-que-la-solitude-yiyun-li/

Conseillé par
9 septembre 2015

guerre, Japon

Je retrouve avec plaisir la plume de l’auteur de « Monsieur le commandant » et « Avis à mon exécuteur » .
Cette fois-ci, l’auteur choisi pour toile de fond le Japon de 1942 à 1945. Et, plus méconnu, il prend pour personnage principal un membre de l’ambassade nazi à Tokyo. Nous saurons tout sur la propagande allemande internationale, mais aussi sur l’état d’esprit des compatriotes à l’étranger.
La propagande japonaise n’est pas en reste, qui se méfie des étrangers et organise même de fausses arrestations de faux espions.
L’auteur a même réussi à me faire apprécier les estampes japonaises.
Et puis il est question du « sort » des femmes allemandes pendant l’occupation soviétique de Berlin, et que les hommes refusaient de voir parler (un journal d’une anonyme, sans doute journaliste, qui a pour titre « Une femme à Berlin »).
Nous découvrons également le récit de l’incendie de Tokyo qui détruisit les 3/4 de la ville. Mais le Japon ne capitule pas.
Si la conversion finale du personnage principal m’a paru quelque peu forcée, en revanche, les descriptions d’Hiroshima après le Champignon prennent aux tripes.
Merci, Monsieur Slocombe, pour cette plongée dans un Japon inconnu, et ce roman fort riche, encore une fois.
L’image que je retiendrai :
Celle des descriptions des corps brûlés collés à l’asphalte d’Hiroshima.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/02/un-ete-au-kansai-romain-slocombe