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Lady K "http://antredeslivres.blogspot.com"

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Que dire, que dire ?
Et bien tout simplement que je suis mordue de lecture, je ne peux tout simplement pas m'en passer ... J'adore la lecture depuis toute petite ! C'est un vrai moment de détente.
Depuis quelques temps je tiens un blog qui fait part de mes lectures et ressentis à ceux qui me liront ... j'aime partager les impressions sur nos lectures ! Alors n'hésitez pas, je vous répondrais !

Neuf 19,00
Occasion 3,19
20 juin 2012

Un roman tendre et touchant !

Je dois bien avouer que j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Le sujet n’est pas vraiment gai, et comme le dit si bien l’auteur au sujet de la dépression :

« […] c’est un peu comme un miroir devant lequel personne n’a envie de s’arrêter. Les gens ont tous leurs petites faiblesses, leurs moments de fatigue, de stress, et n’importe qui peut en passer par là. » p. 102

C’est exactement ce que je ressentais. Malgré tout j’avais envie de découvrir cet ouvrage, j’ai donc continué ma lecture jusqu’à être emportée.

C’est à travers les yeux de Simon que l’on suit le récit. Il nous raconte ce qu’il voit, il nous fait part de ses doutes, de ses observations. Ce petit bonhomme de neuf ans est attendrissant, je me suis beaucoup attachée à lui. Il essaye de comprendre ce qu’il se passe alors que les grandes personnes ne lui en disent pas beaucoup sur le sujet. Sa grand-mère essaye de le protéger, et puis sa mère, comme toujours, n’est pas là mais en Australie. Pourquoi son papa, Paul, s’est réfugié dans le lave-vaisselle, pourquoi il dort toute la journée ou encore pourquoi il a l’air si triste ? Il est seul, ou presque, pour essayer d’assembler les pièces du puzzle. Mais Lily, une jeune fille énigmatique qu’il va rencontrer dans l’hôpital où est interné son père, va l’aider à avancer et à comprendre, petit à petit.

J’ai beaucoup aimé l’écriture. On a vraiment l’impression que c’est Simon qui nous raconte l’histoire, il nous explique avec ses mots d’enfants ce qu’il se passe, ce qu’il pense et parfois, il divague un peu. C’est simple, sans être pour autant simpliste. Mais plus que tout, j’ai trouvé ce roman tendre. On y parle bien entendu de la dépression, un sujet douloureux et pas forcément facile à aborder… Mais aussi et surtout d’amour. L’amour que Simon porte à son papa et vice versa, celui que le petit porte à sa mère et qui reste en apparence à sens unique. L’amour de Paul pour sa femme… et on pourrait continuer comme cela encore longtemps. L’amour. Ce livre en est rempli.

En conclusion, une lecture dans laquelle j’ai eu un peu de mal à rentrer au début mais qui au final est une très belle découverte. Il y a beaucoup de tendresse et d’amour dans ce livre qui aborde le sujet de la dépression sans pour autant en faire trop.

petit essai sur le livre à l'âge numérique

Buchet-Chastel

Neuf 16,50
Occasion 3,19
20 juin 2012

Une lecture enrichissante

Petite précision… je ne suis pas ici pour relancer la polémique : papier ou numérique ?

J’ai été tentée par cet essai, car je suis curieuse de nature. Il faut reconnaitre que c’est un sujet brûlant actuellement, et j’avais tout simplement envie d’en apprendre un peu plus, de réfléchir sur la question. Car oui, cet essai, pousse à la réflexion. Avant de commencer ma lecture, je ne pensais que très peu au livre numérique, et je ne me posais aucune question particulière… Or, cela fait maintenant quelques semaines que j’ai terminé ce livre, et je repense souvent à ce que j’ai lu car j’ai appris énormément de choses.

Ainsi, Internet et plus globalement la lecture sur un écran, entraine des problèmes de concentration. On survole le texte plus qu’on le lit, on picore par-ci, par-là, on se laisse facilement distraire. Je n’avais jamais remarqué ce phénomène avant, mais il est on ne peut plus vrai.
De même, l’un des grands arguments en faveur du livre numérique, c’est qu’il est écologique ! Et bien c’est… totalement faux, je cite :

« Le livre papier est nettement plus vert ; afin d’amortir écologiquement un seul reader, il faudrait en effet y lire au moins 240 e-books en 3 ans ! Quant au bilan carbone de l’appareil, il s’amortirait en… une quinzaine d’années d’utilisation ! Sauf que la machine aura rendu l’âme, ou son tablier, bien avant cette échéance. » p. 38

Cette dernière phrase m’amène également à penser à l’obsolescence programmée de tous nos appareils électroniques. C’est triste, mais c’est la réalité. Nos appareils sont ainsi programmés pour tomber en panne au bout d’un certain nombre d’années, ainsi on est obligé d’en racheter et de continuer à remplir les poches des fabricants… Tandis que le livre papier, lui, n’a pas d’option « autodestruction ».

J’ai également été surprise en apprenant que certains readers vont même jusqu’à reproduire le bruit des pages qui se tournent - vous le saviez sans doute déjà, mais moi je n’ai jamais suivi les « innovations ». C’est beaucoup d’efforts pour seulement copier ce qui existe déjà, à mon sens le numérique devrait plutôt essayer de se différencier du livre papier… Car au final, il ne faut pas oublier que le numérique et le papier peuvent parfaitement cohabiter.

« Pourquoi donc réinventer en moins bien ce qui marche parfaitement ? » p. 49

En conclusion, ce ne sont là que quelques points que l’auteur aborde. Une lecture intéressante et enrichissante qui fait réfléchir sur un sujet d’actualité.

13 juin 2012

Un tome intéressant.

On entre dans un monde intéressant qui oppose deux peuples : celui des plaines et celui des contreforts. Ils ne s’aiment pas, mais leurs activités étant complémentaires ils ne peuvent se passer les uns des autres ce qui rajoute des tensions dans leurs relations déjà difficiles. Alissa se retrouve en quelque sorte au milieu, puisqu’elle est issue d’un métissage. Ses deux origines étant trop visibles physiquement, elle est aussi bien rejetée par les personnes des contreforts que par celles venant des plaines. Il ne lui reste donc que sa famille, seul endroit où elle se sent aimée. Malheureusement, son père n’est jamais revenu de sa dernière expédition, il ne lui reste donc plus que sa mère.

Et voilà que cette dernière la chasse, à quelques semaines de l’hiver, en lui disant de se rendre à la Forteresse afin qu’elle puisse développer la magie qui est en elle. Mais Alissa ne croit pas en la magie. Toutefois, comme elle n’a nulle part où aller elle est bien obligée de chercher cette mystérieuse Forteresse afin, au moins, d’avoir un toit au dessus de la tête une fois l’hiver venu.

Au cours de son périple, elle rencontrera Strell, un ménestrel des plaines. Il aura du mal à ne pas croire ses préjugés et à ne pas mépriser Alissa, mais par la force des choses leur relation va évoluer petit à petit. Au début explosive, elle s’adoucira progressivement jusqu’à devenir de la complicité. Ils sont attendrissants tous les deux, et m’ont fait sourire à plusieurs reprises. Alissa a un très fort caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle peut parfois être exaspérante, surtout quand elle n’en fait qu’à sa tête, ne faisant pas attention aux avertissements et mises en garde qui lui ont été faits. Strell quant à lui est un jeune homme touchant. Petit à petit, on apprend à le connaitre et on s’aperçoit qu’il a quelques blessures enfouies au plus profond de lui-même. Il est très protecteur et fait tout ce qu’il peut pour aider Alissa dans sa quête. Ensuite, il y a bien entendu le grand méchant de l’histoire : Bailic. Ce dernier est tout simplement infâme. Aucun regret, aucun remord ne l’habite. Il semble d’ailleurs ne connaitre aucune limite et compte bien s’approprier le Grimoire que tout le monde cherche, par n’importe quel moyen. J’ai gardé le meilleur pour la fin. Il s’agit de Serre, un faucon crécerelle qui suit Alissa comme son ombre. C’est sans doute mon personnage préféré pour le moment, sans pouvoir dire exactement pourquoi. Mais une chose est sûre, j’ai beaucoup aimé les passages qui lui sont consacrés, ils apportent un peu de fraicheur au roman.

Si vous recherchez de l’action à tout va, passez votre chemin. Il y a très peu d’action à proprement parler. Le rythme est volontairement lent et il n’y pas de péripéties extraordinaires. Le récit avance petit à petit, pourtant, je n’y ai trouvé aucune longueur. Même s’il y a quelques passages un peu trop confus à mon goût. Il n’y a que la fin qui m’a un peu déçue car elle laisse un petit goût d’inachevé. Il faudra donc que je lise le tome 2 pour avoir mes réponses, ce que je ferai avec plaisir.

En conclusion, un premier tome intéressant, qui pose un univers qui l’est tout autant. Le duo principal est touchant et leur adversaire totalement infâme. J’espère que le deuxième tome nous apportera toutes les réponses nécessaires.

L'embrasement

2

Pocket Jeunesse

18,15
11 juin 2012

Mieux que le premier !

Bluffée, je suis bluffée. Ce deuxième tome me semble beaucoup plus complet et abouti que le premier. C’est de loin - pour le moment, puisque je n’ai pas encore lu le troisième - le tome que je préfère dans cette trilogie. Je l’ai littéralement dévoré en une journée. Aucun temps mort, aucun ennui !

Après son coup d’éclat lors des Hunger Games, Katniss se sent menacée. Et pour cause, elle est le symbole d’une rébellion qui couve. Le mécontentement gronde dans les rues de Panem, et il ne manque que la petite étincelle pour que ce mécontentement se transforme en révolution. Or, Katniss est cette étincelle… ce qui met en danger ses proches. Pas de repos pour notre héroïne, elle doit à tout prix réussir à apaiser les tensions si elle ne veut pas voir mourir ceux qu’elle aime. Malheureusement pour elle, le sort s’acharne et elle doit faire face à un adversaire très puissant : le gouvernement, et plus précisément, le président Snow.

L’intrigue de ce tome-ci est pleine de rebondissements très souvent inattendus. Un livre qui réserve beaucoup de surprises, je vous l’assure ! Je l’ai trouvé beaucoup plus sombre que le premier et il m’a fait passer par toute une palette d’émotions, que ce soit la joie, la tristesse, l’espoir ou encore la résignation. La haine du gouvernement y est encore plus présente ainsi qu’un profond sentiment d’injustice. J’ai été émue aux larmes par toutes ces personnes - même si on ne les connait pas toujours - qui se battent pour leur liberté et qui le payent trop souvent de leur vie.

On retrouve une Katniss toujours aussi attachante et en proie à de terribles doutes. Car au final, des milliers de vie dépendent de ses choix et de ses actes. Par contre, elle est un peu girouette quand il s’agit de son cœur, elle ne sait pas ce qu’elle veut et c’est un peu énervant. Peeta, lui, me plait de plus en plus… il est charmant, courageux, touchant. Je l’adore ! Et ce bon vieux Haymitch... raah, impossible de vous dire pourquoi je l'ai beaucoup apprécié dans ce tome sans vous gâcher la lecture, mais sachez qu'il est génial. Il y a également pas mal de nouveaux personnages. Je pense surtout à Finnick qui m’a totalement conquise. Je suis sûre que sous sa carapace de dur à cuir et sa réputation d’homme à femmes se cache un homme sensible.

En conclusion, aucun doute possible, je lirai la suite ! La fin de ce tome est époustouflante et donne tout simplement envie de se jeter sur la suite. On va de rebondissements en rebondissements. Un livre rempli d’émotions, qu’il est impossible de lâcher.

Neuf 17,90
Occasion 3,99
8 juin 2012

Un premier tome entrainant !

Rien ne va plus pour Allie depuis que son frère a disparu. Elle multiplie les frasques, jusqu’à pousser à bout ses parents. Ces derniers, n’en pouvant plus, vont décider de l’envoyer à Cimmeria. Une mystérieuse école privée qui ne semble accepter en son sein que les initiés - très souvent les enfants d’anciens élèves ou de personnes influentes. L’arrivée d’Allie en ces lieux est donc plus que surprenante, car à sa connaissance, elle est la première de sa famille à mettre les pieds dans cette école et elle est la fille de deux fonctionnaires sans grands pouvoirs. Alors, pourquoi est-elle si vite acceptée ? Que cherche-t-on à lui cacher ? Elle n’arrive pas à se faire une idée claire et les étranges événements qui se succèdent à Cimmeria ne l’aident pas du tout. Au final, elle ne sait pas à qui se fier pour démêler le vrai du faux.


Ce premier tome promet une série des plus intéressantes. Il est très entrainant, le rythme au début est un peu lent - sans pour autant être long. Les choses se mettent en place petit à petit, on découvre Cimmeria et ses pensionnaires hors normes en même temps qu’Allie. Puis tout s’accélère et s’enchaine à une vitesse incroyable. De drôles d’évènements ont lieu, et puis il y a cette « Night School », une société secrète que tout le monde semble connaître… sauf Allie. Le doute s’installe, on s’aperçoit que les secrets et autres cachotteries sont légions. Tout comme les mensonges et les apparences trompeuses. Plus le récit avance plus on en découvre sur cette école privée et sur la Night School. C’est un livre rempli de mystères, et même si à la fin de ce premier tome on a pas mal de réponses, il y a tout autant de nouvelles questions qui surgissent.

Je n’ai pas beaucoup aimé le « triangle amoureux », car pour moi ce n’en est pas un. Allie a le choix entre un gentleman, bien sous tous rapports, et un immonde *censuré* qui se découvre des sentiments quand ça l’arrange et qui suinte la mauvaise foi. Que voulez-vous, je ne suis pas fan des Bad Boys. Bref. Le triangle amoureux était pertinent quand le deuxième garçon se cachait encore sous une façade galante. Là, oui ! Mais dès lors qu’il s’est dévoilé pourquoi continuer ce faux triangle amoureux ? Non parce qu’Allie trouve encore le moyen d’hésiter après qu’il se soit révélé sous son vrai jour… Dans ces moments là, j’ai vraiment trouvé la jeune fille naïve et écervelée. D’un autre côté, il faut reconnaître qu’elle est courageuse et qu’elle est prête à donner sa vie pour sauver autrui.

En conclusion, j’ai hâte de lire la suite et que les secrets éclatent enfin au grand jour. Car pour le moment, je n’ai aucune idée de la suite des évènements. Ce premier tome est captivant. Comme Allie j’ai douté tout du long, ne sachant pas qui mentait et qui disait la vérité. Un récit surprenant que je ne regrette absolument pas d’avoir lu, au contraire.