Duc (un chat noir) a un animal de compagnie (un lévrier afghan) et il a beaucoup d'humour lorsqu'il s'agit de raconter son quotidien auprès de ce compagnon peu ordinaire. Sous le magnifique coup de crayon de Janik Coat, Iggy (le lévrier afghan, donc) se déploie, devenant tour à tour chien/spaghettis ou chien/saule pleureur... Un régal de lecture aussi drôle que beau. A partir de 3 ans.
Comme à son habitude, Soledad Bravi nous régale d'un album joyeux, coloré, drôle et parfaitement adapté pour les petits. Quel parent n'a pas vu son bambin de 2 ou 3 ans se transformer en petit monstre tyrannique qui veut tout et tout de suite ?! Il vaut mieux en rire et cet album est parfait pour ça !
"C'est un long soir d'été. Un soir d'été plus long que l'été lui-même" peut-on lire en préambule de cet album plein de poésie et d'humour. Ce soir d'été-là, le petit Martin s’émerveille de tout ce qu'il y a à observer dans le jardin, quand son père l'appelle :
"Allez Martin, il est l'heure de se brosser les dents et d'aller se coucher !". De bouche à oreille, chaque animal chargé de transmettre le message le déforme pour notre plus grand plaisir ! On s'amuse et on a envie de traîner au jardin un soir d'été. Pari réussi pour ce beau livre, à partir de 3 ans (lecture à voix haute fortement recommandée !).
Un roman très bien écrit, qui dénonce divers travers dont souffrent nos sociétés occidentales. Le personnage de Junior – qui se trouve à une période charnière de son existence, entre le monde de l'enfance et celui des adultes – est d'un naturel jovial... et un vrai cœur d'artichaut ! Il n'est pas du genre à se plaindre et, en dépit de l'ambiance particulière induite par le confinement du printemps 2020 et la crise sanitaire, il appréhende sa vie d'ado avec pragmatisme et sérénité. Il vit dans une famille unie où la discussion est de mise et les échanges passionnés.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce court roman. L’autrice y aborde avec pudeur aussi bien les inégalités qui se sont creusées pendant le confinement (selon qu’on vive dans un quartier résidentiel ou dans une cité HLM) que les ravages de la radicalisation et ceux de la ségrégation.
Le premier roman d'une femme de 62 ans qui prend la parole pour se raconter et raconter la vie paysanne. "Laisse folie courir" est l'aventure d'une langue savoureuse à la manière de Patrick Chamoiseau. Entre merveilleux et réalisme, entre visible et invisible. Un nouveau récit féministe bien ancré dans une vision caribéenne qui rappelle le célèbre roman "Gouverneurs de la rosée" de Jacques Roumain.