Blackout à New York est une anthologie de 6 nouvelles romantiques ayant toutes pour point de départ une spectaculaire panne électricité dans toute la ville de New-York. Cet évènement inhabituel va mettre en lumière des sentiments pour la plupart enfouis.

Ce roman est un bel hommage à l’amour sous toutes ses formes où chaque histoire se concentre sur une relation. D’une nouvelle à l’autre, les personnages vont se croiser dans des lieux communs, certaines de leurs actions vont avoir une incidence et impacter l’histoire d’autres personnages car ils sont tous liés entre eux d’une façon plus ou moins significative.

Un livre parfait pour les lecteurs de romances !

-Maëva-

Ce livre, inspiré d’un fait divers, retranscrit l’histoire de Kiara, dix-sept ans et de son frère Marcus. Ils vivent dans un immeuble insalubre d'East Oakland, ghetto noir où se côtoie toutes les misères. Livrée à elle-même, Kiara endosse toutes les responsabilités et essaie tant bien que mal de sortir sa famille d’une situation d’une extrême précarité. Seulement, étant mineure, afro-américaine et n’ayant aucune expérience professionnelle personne ne veut lui donner sa chance. Elle décide alors de vendre son corps sans avoir aucune idée des violences et des risques que cela implique. Le présent de Kiara s'organisera ainsi au gré de ses virées nocturnes jusqu’à ce que tout s’effondre.

Démarrant doucement, le rythme monte en puissance au fil des pages pour atteindre dans son dernier tiers des moments de beauté et de grâce extrêmement touchants, malgré la dureté du récit. Leila Mottley, écrit avec une incroyable maturité et sait retranscrire les sentiments des protagonistes avec un réalisme saisissant.

Un premier roman bouleversant.

-Maëva-

Zak et Flora, deux enfants, deux ados, deux amants, à la découverte de ce qui fait le bruit et la saveur du monde. Entre eux se dressent, en vrac, les conventions sociales, le temps qui passe, l’impatience de la jeunesse et la brulure du désir.
Entre deux paragraphes, la narratrice, ersatz d’existence en manque de sens, s’introspecte dans le maigre espoir de retrouver en elle ce sel de réalisme dont elle souhaite saupoudrer ses personnages.
Dans une langue douce mêlant intimement poésie et langage de la rue, Lili Nyssen nous fait revivre une histoire si belle et si ordinaire, en l’inscrivant dans la chair de notre époque.
A découvrir
Simon

Cette histoire est une histoire d’amour. Ou de haine. Ou les deux en même temps.
Être un looser à presque cinquante ans, c’est pas la joie.
Devoir réclamer de l’argent à son géniteur, grand chef d’entreprises florissantes et tyran, c’est prendre le risque de subir une humiliation suprême.
Voilà pourquoi un vieux post-ado fils-du-patron ancien alcoolo se retrouve brutalement bombardé remplaçant DRH pour faire le sale travail : du licenciement.
Heureusement, il y a Anne, la solaire, l’inaccessible. Pour elle, Diego est prêt à tout.
Plongée hilarante dans la psyché d’un quinqua en mal de vie, ce roman mélange enquête policière, cynisme d’entreprise, crise sociale et moments de grâce absolues, cocktail délicieux pour s’évader le temps d’une après-midi.
Simon

La mort du père. Le retour du fils prodigue. Les règlements de compte au-dessus du cercueil. Crise de la quarantaine, de la cinquantaine. Bébé, ados, rupture, burn-out, divorce.
L’ainée, fille sage qui n’en peut plus de son mari, de la charge mentale, de son boulot, qui hésite entre le confort de la monotonie et l’effrayante mais nécessaire goulée d’air de l’inconnu.
Le cadet, artiste homosexuel « maudit », adepte du storytelling, se réclamant d’une famille et d’un monde populaire qu’il dénigre pourtant dans ses créations et interviews.
Le benjamin, enfin, pragmatique cynique à la vie professionnelle digne d’une série américaine mais à la vie sentimentale digne d’un mauvais soap.
Entre ces trois-là, c’est le grand déballage. Les rancœurs se réveillent, les faux-semblants s’effacent. Et l’on se rend compte que les souvenirs qu’on a de son enfance sont très éloignés des albums-photos.
Un instantané familial sans prétention, avec quelques monologues d’introspection bien construits.
Simon