Un roman incontournable
Un roman bouleversant sur l’Amérique ségrégationniste des années 1960. un incontournable de cette rentrée littéraire.
Un de mes grands coup de coeur
Amours clandestines, intrigues, jeux de pouvoir et cabales à la cour de Louis XV, ou comment obtenir les faveurs amoureuses et politiques du roi, et seul de résultat compte. Après L’été des quatre rois, Camille Pascal réussit parfaitement La chambre des dupes. Brillant, un rien grivois, drôle et glaçant tout à la fois, l’auteur à le grand art de raconter les sentiments et les attitudes des plus détestables avec une légèreté toute désarmante. Ce portrait de cour, historiquement impeccable, est formidable. Un de mes grands coups de cœur.
Chapeau bas à l'écrivain !
Emmanuel Carrère se croyait heureux, il voulait écrire un livre sur le yoga. Parti pour un stage de dix jours, délesté de tout sauf de deux petites statuettes, la mort d’un de ses amis le ramène brusquement à la réalité. Commence alors une période douloureuse, dangereuse où il paraît évident que Carrère est extrêmement fragile. Le récit de cette descente aux enfers est passionnant, pas de renaissance plutôt un petit pas devant l’autre. Et puis, il y a des femmes et des hommes qui aident à écrire, respirer et vivre. Yoga devient alors D’autres vies que la sienne.
"Je continue à ne pas mourir".
Chapeau bas à l’écrivain !
Ne prenez surtout pas ce texte pour une saga familiale, vous seriez déçu. Observez, constatez avec la narratrice comme cette famille très 16ème a traversé le 20ème siècle. Aucun des Bourgeois ne sera révolutionnaire (ça ne se fait pas). Dieu, la patrie, la réaction sont de mise. Paradoxalement, sans partager nombreux idéaux de cette famille, elle nous touche, nous heurte et nous questionne en permanence sur la société et l’évolution des mœurs. Les pages sur la fratrie sont très belles. Les Bourgeois rappelle beaucoup Au plaisir de Dieu de Jean d’Ormesson.
Évasion
De Benjamin Whitmer
Traduit par Jacques Mailhos
Préface de Pierre Lemaitre
Éditions Gallmeister
Un grand polar noir et crépusculaire
Il fait nuit, il fait froid et chacun des hommes de ce roman, du directeur de la prison aux journalistes en passant par les évadés, joue sa partition sans affect ni morale, avec brutalité si nécessaire et sans véritablement penser au lendemain. Parfois il y a une lueur dans le regard de l’un, un souvenir pour l’autre mais c’est rare et vain… Evasion est un texte sans concession, brut, un grand polar noir et crépusculaire.