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Olivier H.

Conseillé par (Librairie Le Neuf)
12 juillet 2014

Coup de coeur d'Olivier

Une enquête ou plutôt un essai lumineux sur la lecture et l’écriture. Assurément un des gages du bonheur.

Conseillé par (Librairie Le Neuf)
12 juillet 2014

Coup de coeur d'Olivier

Cet immense écrivain qui aurait eu 100 ans cette année nous livre « un peu » de sa vie et Dieu sait si elle fût trépidante, né à Vilnius, lycéen à Varsovie et à Nice, étudiant à Paris, ambassadeur à San Francisco , aviateur, romancier….récompensé 2 fois par le Prix Goncourt.

A lire absolument « la promesse de l’aube » (Folio) pour le rôle déterminant qu’a joué sa mère.

Conseillé par (Librairie Le Neuf)
10 juillet 2014

Coup de coeur de Rémi

Simon, le narrateur, revient dans son village natal à la mort de son père. Il y retrouve sa famille, avec laquelle il est distant, et avant tout les souvenirs qui le liaient à ce père violent et ambivalent...

Guy Goffette compose là un texte profondément émouvant, à l'écriture impeccable, comme à son habitude...

Neuf 16,00
Occasion 3,19
Conseillé par (Librairie Le Neuf)
10 juillet 2014

Coup de coeur d'Olivier

Voici quelques bonnes raisons de lire ce roman de 218 pages qui relate une tranche de vie, celle de Guylain Vignolles, (Mauvais jeu de mots de Vilain Guignol) employé dans une usine de pilonnage de livres invendus. Au fond de la cuve, il récupère quelques feuillets qu’il lit chaque matin en allant travailler aux passagers du RER de 6h27. Bonheur de lecture dans un univers maussade.

Extrait : Peu importait le fond pour Guylain. Seul l’acte de lire revêtait de l’importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l’étouffait à l’approche de l’usine. Une écriture sobre, des mots choisis, une émotion, une histoire ….

Jean-Paul Didierlaurent en nouvelliste exceptionnel (1er lauréat du Prix de la nouvelle Henri Thomas de Saint-Dié des Vosges) nous donne un roman touchant, drôle et formidablement contemporain. Déjà traduit et vendu dans une vingtaine de pays, son succès est en marche. Ne vous privez pas de ce plaisir, à la manière d’une petite gorgée de bière.

Neuf 19,00
Occasion 3,19
Conseillé par (Librairie Le Neuf)
7 mars 2014

Coup de coeur d'Olivier

« Que nous demeurions inconsolables n’enlève rien à notre effort de tenir tête à la tristesse et à ma volonté d’écrire un livre joyeux »

Le roman « Dernières nouvelles du martin-pêcheur » paru en ce début d’année chez Flammarion est un livre réjouissant malgré la question du deuil, de l’absence, de la disparition qui parcourt le livre.

"C’est devenu un lieu commun de dire qu’il n’y a pas de mot pour désigner le père et la mère qui ont perdu un enfant » Bernard Chambaz a perdu son fils Martin il y a 19 ans sur une route d’Irlande. Véro, sa femme et l’auteur décident ensemble de repartir sur les routes américaines, d’Est en Ouest, là où précisément ils avaient sillonné le pays avec leurs trois enfants des années auparavant. Bernard Chambaz enfourche son vélo le matin du 11 juillet 2011 à Boston. Véronique le précède en Cadillac. Ils vont parcourir plus de 4000 kms en deux mois, direction Los Angeles, à la « recherche » de Martin. Martin ou « Kingfisher » le martin- pêcheur qui « reste cet être léger que la nature paraît avoir produit dans sa gaieté » et qui lui ressemble tellement.

Outre l’émotion intense qu’il dégage, là où ce roman est étonnant, c’est à la fois ce désir d’avancer malgré la douleur encore présente : « Rouler, c’est aller de l’avant. Tant qu’on pédale, on est encore vivant » mais aussi les rencontres incroyables avec les mythes américains : Théodore Roosevelt, Abraham Lincoln, Charlie Chaplin, Charles Lindbergh … qui ont tous connu l’irréparable perte d’un enfant.

Un livre unique et écrit dans une langue impeccable où l’on retient que « le deuil est compatible avec la joie »

A lire et à conseiller.