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Fanny D.

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Grand Prix de littérature américaine 2020

Albin Michel

22,90
Conseillé par (Librairie Le Cyprès)
5 novembre 2020

Un uppercut

Nous avons tous en tête les figures stéréotypées des héros de sitcoms pour adolescents : sportif adulé, pom pom girl, ou looser magnifique. Stephen Markley nous invite à retrouver ces personnages, aujourd'hui trentenaires, loin des clichés, au cœur de la petite ville de New Canaan, Ohio.

Dans une construction narrative aussi dense que brillante, nous suivons six destins, six personnages, six visions d’une Amérique, parfois en déclin. Six parties qui pourraient se suffirent à elles-mêmes, tant l’auteur fait preuve de précision et d’intelligence, que ce soit dans son écriture, dans la psychologie de ses personnages, ou dans sa lucidité sur le monde.
L'intrigue n'est pas en reste, et l'ouvrage tire sur le roman noir au fil des pages et des révélations.

Stephen Markley réussit avec brio un portrait honnête des Etats-Unis et de sa jeunesse "post 11 septembre", par le prisme d’une petite ville (d’ailleurs imaginaire) de l’Ohio. De l'anti-militarisme au patriotisme chevronné, en passant par l'homosexualité, la violence, la drogue, ou encore l’écologie, voilà un auteur qui a des choses à dire et à écrire, et qui étanchera la soif des férus de Littérature Américaine.

Plus qu'une claque, ce livre est un uppercut, inattendu, dont on se relève avec joie.

Les rues de Laredo

3

Éditions Gallmeister

28,40
Conseillé par (Librairie Le Cyprès)
5 novembre 2020

Lonesome Dove, suite et fin

Si vous avez lu et adoré Lonesome Dove, véritable référence de la littérature Western, la sortie des Rues de Laredo est un petit événement, tant la traduction française était attendue. Il est même normal d'échapper un petit cri de joie, ne boudons pas ces bonheurs simples.

Si les deux prequels La marche du mort et Lune Comanche étaient satisfaisants, ils n'égalaient pas, à mon sens, le génie des deux tomes de Lonesome Dove.

(Attention, je suis obligée de divulgacher des évènements importants, si vous n'avez pas lu Lonesome Dove , arrêtez tout et commandez-les, 1200 pages de bonheur vous attendent.)

Si Lonesome Dove brille par son humour, instillé par le personnage d'Augustus McCrae, Les rues de Laredo sont teintées d'une mélancolie inhérente au capitaine Woodrow Call.

Quinze années se sont écoulées, Gus n'est plus, l'équipe de la Hat Creek n'est plus, et Call, devenu chasseur de prime, évolue dans un monde qu'il ne reconnait plus.
S'il parvient à constituer une équipe pour l'assister dans la traque d'un bandit terrifiant du nom de Joey Garza, le capitaine semble désabusé, vieillissant et un tantinet à côté de ses bottes.

Plus qu'une aventure, c'est un portrait de l'humanité toute entière, du fin fond du Texas jusqu'au Mexique, chaque personnage livre une bataille avant tout avec lui même.

Une mention spéciale pour les personnages féminins, qui malgré leurs conditions de vie épouvantables, restent les garantes d'une humanité souvent disparue.

Un épisode final qui tient donc ses promesses, Larry McMurtry confirme son talent de conteur, et donne aux Rues de Laredo une puissance exceptionnelle.

Les rues de Laredo

3

Éditions Gallmeister

28,40
Conseillé par (Librairie Le Cyprès)
5 novembre 2020

Lonesome Dove, suite et fin

Si vous avez lu et adoré Lonesome Dove, véritable référence de la littérature Western, la sortie des Rues de Laredo est un petit événement, tant la traduction française était attendue. Il est même normal d'échapper un petit cri de joie, ne boudons pas ces bonheurs simples.

Si les deux prequels La marche du mort et Lune Comanche étaient satisfaisants, ils n'égalaient pas, à mon sens, le génie des deux tomes de Lonesome Dove.

(Attention, je suis obligée de divulgacher des évènements importants, si vous n'avez pas lu Lonesome Dove , arrêtez tout et commandez-les, 1200 pages de bonheur vous attendent.)

Si Lonesome Dove brille par son humour, instillé par le personnage d'Augustus McCrae, Les rues de Laredo sont teintées d'une mélancolie inhérente au capitaine Woodrow Call.

Quinze années se sont écoulées, Gus n'est plus, l'équipe de la Hat Creek n'est plus, et Call, devenu chasseur de prime, évolue dans un monde qu'il ne reconnait plus.
S'il parvient à constituer une équipe pour l'assister dans la traque d'un bandit terrifiant du nom de Joey Garza, le capitaine semble désabusé, vieillissant et un tantinet à côté de ses bottes.

Plus qu'une aventure, c'est un portrait de l'humanité toute entière, du fin fond du Texas jusqu'au Mexique, chaque personnage livre une bataille avant tout avec lui même.

Une mention spéciale pour les personnages féminins, qui malgré leurs conditions de vie épouvantables, restent les garantes d'une humanité souvent disparue.

Un épisode final qui tient donc ses promesses, Larry McMurtry confirme son talent de conteur, et donne aux Rues de Laredo une puissance exceptionnelle.

Les rues de Laredo

3

Éditions Gallmeister

28,40
Conseillé par (Librairie Le Cyprès)
5 novembre 2020

Lonesome Dove, suite et fin

Si vous avez lu et adoré Lonesome Dove, véritable référence de la littérature Western, la sortie des Rues de Laredo est un petit événement, tant la traduction française était attendue. Il est même normal d'échapper un petit cri de joie, ne boudons pas ces bonheurs simples.

Si les deux prequels La marche du mort et Lune Comanche étaient satisfaisants, ils n'égalaient pas, à mon sens, le génie des deux tomes de Lonesome Dove.

(Attention, je suis obligée de divulgacher des évènements importants, si vous n'avez pas lu Lonesome Dove , arrêtez tout et commandez-les, 1200 pages de bonheur vous attendent.)

Si Lonesome Dove brille par son humour, instillé par le personnage d'Augustus McCrae, Les rues de Laredo sont teintées d'une mélancolie inhérente au capitaine Woodrow Call.

Quinze années se sont écoulées, Gus n'est plus, l'équipe de la Hat Creek n'est plus, et Call, devenu chasseur de prime, évolue dans un monde qu'il ne reconnait plus.
S'il parvient à constituer une équipe pour l'assister dans la traque d'un bandit terrifiant du nom de Joey Garza, le capitaine semble désabusé, vieillissant et un tantinet à côté de ses bottes.

Plus qu'une aventure, c'est un portrait de l'humanité toute entière, du fin fond du Texas jusqu'au Mexique, chaque personnage livre une bataille avant tout avec lui même.

Une mention spéciale pour les personnages féminins, qui malgré leurs conditions de vie épouvantables, restent les garantes d'une humanité souvent disparue.

Un épisode final qui tient donc ses promesses, Larry McMurtry confirme son talent de conteur, et donne aux Rues de Laredo une puissance exceptionnelle.

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