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Le fort développement des établissements d'enseignement des « musiques
actuelles » depuis la fin des années quatre-vingt-dix s’est accompagné – et
s’accompagne toujours – de toute une réflexion pédagogique visant à protéger
ces pratiques d’origine autodidacte de la « normalisation » de l’enseignement
scolaire de la musique. Mais qu’en est-il réellement?
À rebours des discours pédagogiques, cette enquête montre que
l’institutionnalisation de l’enseignement de ces musiques modifie, en réalité,
fondamentalement le rapport à la musique et à la pratique des élèves. Au
croisement de la sociologie de l’éducation et de la sociologie de l’art, cette
recherche interroge plus largement l’impact de la scolarisation des cultures
populaires et met en évidence l’émergence d’une nouvelle figure de musicien de
musiques « populaires ».
actuelles » depuis la fin des années quatre-vingt-dix s’est accompagné – et
s’accompagne toujours – de toute une réflexion pédagogique visant à protéger
ces pratiques d’origine autodidacte de la « normalisation » de l’enseignement
scolaire de la musique. Mais qu’en est-il réellement?
À rebours des discours pédagogiques, cette enquête montre que
l’institutionnalisation de l’enseignement de ces musiques modifie, en réalité,
fondamentalement le rapport à la musique et à la pratique des élèves. Au
croisement de la sociologie de l’éducation et de la sociologie de l’art, cette
recherche interroge plus largement l’impact de la scolarisation des cultures
populaires et met en évidence l’émergence d’une nouvelle figure de musicien de
musiques « populaires ».
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