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Les chagrins, roman

Judith Perrignon

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  • Conseillé par
    24 septembre 2010

    Un beau premier roman

    Texte choral et polymorphe, Les Chagrins est un premier roman tout en sensibilité, servi par une plume par laquelle il fait bon se laisser porter. A la mort de sa mère Héléna, avec qui elle n’avait plus de contact depuis de nombreuses années, Angèle découvre qu’elle est née à la Petite Roquette, une prison pour femmes.

    A vingt-deux ans, Héléna a été incarcérée pour cinq ans, complice d’un vol à main armé dans une bijouterie, un crime qu’elle a choisi d’endosser seule. Angèle remonte alors le cours de l’histoire de cette mère qui n’a jamais su l’aimer. Habilement construit et tout en émotions, le roman donne à entendre les voix de ceux qui ont croisé peu ou proue l’histoire d’Héléna : celle de sa mère Mila qui écrit sans relâche et vainement à sa fille pendant cinq ans, pour tenter de tisser le lien entre Héléna et Angèle dont elle a la garde. Celle d’un journaliste fasciné par la jeune condamnée et qui aura aussi son rôle dans l’histoire. Celle d’Angèle, l’enfant impatiente qu’Héléna rentre et qui voit son rêve d’amour s’effondrer. Celle d’un homme aussi qui n’a pas compris l’amour d’Héléna, qui n’était pas prêt à le partager.

    Roman sur la filiation, la recherche des origines, roman d’amour, de désamour et de ratage amoureux, Les Chagrins est à découvrir dans cette rentrée littéraire.


  • Conseillé par
    29 août 2010

    Angèle a été élevée jusqu'à l’âge de cinq ans par sa grand-mère Mila car sa mère Helena était en prison. De ce bâtiment où les femmes étaient emprisonnées, il ne reste rien.

    Un nouveau décor a pris place : des balançoires et des nouveaux quartiers. Helena s’est toujours montrée froide et distante avec Angèle. A la mort de sa mère, Angèle découvre dans des lettres qu’elle est née en prison. Angèle va tout faire pour découvrir l’histoire de sa mère et celle de naissance.

    Malgré l’écriture fluide, je n’ai pas été convaincue par ce livre. Dès le début, Le rythme trop lent,à mon goût, instaure ajoute un parfum de mélancolie et de nostalgie au goût bien amer. Helena est froide, distante même avec sa propre fille Angèle comme si elle représentait un fardeau et non un espoir et l’avenir. L’histoire racontée par le journaliste qui avait suivi à l’époque le procès m’a semble irréelle. Seul personnage crédible et qui a retenu mon attention, la grand-mère de Mila : généreuse et attachante.

    Je suis passée à côté de cette lecture et je n’ai ressenti que de l’indifférence…sans comprendre le chagrin d’Helena.