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Rentrez littéraire !

Pour les libraires, la rentrée littéraire est un moment attendu, celui où nous pouvons découvrir des centaines de romans nouveaux, avec en tête un seul mot d’ordre : vous les conseiller à la rentrée, vous donner autant de plaisir à lire que nous en avons eu pendant l’été.
Voici notre première sélection.

Philippe Picquier

6,00

« Plaidoyer contre l'effrayant culte de l'apparence, Radhika Jha nous raconte ici l'histoire de Kayo, jeune mère de famille tokyoïte, dont la vie bascule le jour où elle découvre le monde merveilleux des grands magasins. Une descente aux Enfers d'une femme obnubilée par elle-même, par le culte du bonheur, par l'adoption d'une culture occidentale urbaine rompant la culture rurale nipponne. Le style de l'auteur est comme ces ruisseaux que l'on trouve dans les jardin zen : lisse, sans anicroche, facile à appréhender où des mots japonais non traduits tout au long du texte imprégne fortement le lecteur. »
Olivia - Librairie La Buissonnière, Yvetot


Neuf 20,00
Occasion 3,19

« Un récit léger, qui retrace les souvenirs d'une femme abandonnée par son mari. Jeanne se sent perdue, elle se remémore leur rencontre, leur quatre années de relation, sa vie avec lui. Elle se souvient également de ses autres relations, les compare, cherche des réponses. Jeanne voudrait comprendre. Mais surtout, elle souhaite se libérer. Avec une écriture délicate, l'auteure nous laisse glisser à travers les souvenris d'une femme brisée qui cherche à se reconstruire. »
Amandine - Librairie La Buissonnière, Yvetot


Neuf 19,00
Occasion 5,00

« Ce qui traverse l’oeuvre de Robert Alexis tient du trouble de l’identité.
De l’identité sexuelle d’abord, celle qui nous met au monde garçon ou fille. Entre l’apparence et l’essence, ce sont d’autres possibilités que l’auteur nous propose. D’une actualité indiscutable, c’est pourtant du XIXème siècle que le texte nous interroge, sans doute pour démasquer le désir derrière un puritanisme de façade, caractéristique de ce moment, et pour le choix de la langue, qui rappelle celle de Barbey d’Aurevilly. Uchronie utile, puisque le procédé
sert bien sûr à déplacer notre regard pour mieux voir les carcans
d’aujourd’hui. »
Olivier - Librairie L'Esperluète, Chartres


Neuf 18,50
Occasion 4,00

« Coiffée d'un béret, elle est jeune, a le regard perçant et déterminé : dès la jaquette de couverture, on devine les années 30. Comme dans son roman BW, l'auteure donne de l'écriture comme on donne de la voix, elle transmet sa parole au personnage de sa mère à un moment précis de la Guerre d'Espagne : le printemps 1936. L'esprit libertaire souffle, l'espoir du changement est grand pour ces « mauvais pauvres », paysans, ouvriers. Par la voix de la mère, la langue du peuple, mal assurée ou défaillante comme pourrait l'être la mémoire, trouve un écho rageur dans celle de la narratrice qui nous trouble dans notre contemporanéité et entrouvre la porte de la révolte. »
Monèle - Librairie Le Parefeuille, Uzès


Neuf 16,90
Occasion 1,83

« « Je le dis sans honte : je veux oublier, anéantir cette infâme Shoah dans ma mémoire et l'extraire comme une tumeur de mon cerveau. » Celle qui parle n'est pas de la génération des enfants de la Shoah mais de celle des petits-enfants. La parole est brutale, choquante, c'est l'âge des jeux vidéo où réel et imaginaire, vie et mort sont intimement liés en des actes symboliques joués. Il faut savoir entendre le cri de cette jeune écriture sans la rejeter au rang du négationnisme. »
Monèle - Librairie Le Parefeuille, Uzès