- EAN13
- 9782081283473
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 07/03/2012
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
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Papier - Flammarion 18,00
« Warhol, je suis son amant. Évidemment, tout le monde me prend pour un
gigolo. Ça m’amuse. Si l’on savait… Oui : j’avais une vie avant de connaître
ce cher Andy. Étudiant à l’École du Louvre et voleur amateur, formé ensuite,
plus sérieusement, par un collectionneur du quai Voltaire, marchand de faux
qu’il savait admirablement rendre vrais, trafiquant d’armes proche des
renseignements généraux que j’appelais Monsieur X, je suis devenu un excellent
faussaire et un riche marchand. Au Japon, qui était un Eldorado pour des gens
comme moi dans les années 60, j’ai fait fortune et rencontré Warhol. On
l’appelait, alors, le survivant. C’est un peu après, alors que nous revenions
de Giverny, qu’il m’a fait la proposition qui allait changer ma vie et la
sienne : prendre sa place, continuer son oeuvre, entrer en possession de la
marque, comme il m’a dit. Et lui ? Incroyable. Vous n’imaginez pas ce qu’il
m’a demandé. » Dans cette étourdissante fantaisie, tout est vrai et le reste
vraisemblable. Michel Nuridsany joue en virtuose des vertiges qu’il nous
offre, ouvrant par effraction un monde où tout se mêle, le faux, le vrai et l
’entre-deux. Portrait de Michel Nuridsany par Didier Pruvot © Flammarion
gigolo. Ça m’amuse. Si l’on savait… Oui : j’avais une vie avant de connaître
ce cher Andy. Étudiant à l’École du Louvre et voleur amateur, formé ensuite,
plus sérieusement, par un collectionneur du quai Voltaire, marchand de faux
qu’il savait admirablement rendre vrais, trafiquant d’armes proche des
renseignements généraux que j’appelais Monsieur X, je suis devenu un excellent
faussaire et un riche marchand. Au Japon, qui était un Eldorado pour des gens
comme moi dans les années 60, j’ai fait fortune et rencontré Warhol. On
l’appelait, alors, le survivant. C’est un peu après, alors que nous revenions
de Giverny, qu’il m’a fait la proposition qui allait changer ma vie et la
sienne : prendre sa place, continuer son oeuvre, entrer en possession de la
marque, comme il m’a dit. Et lui ? Incroyable. Vous n’imaginez pas ce qu’il
m’a demandé. » Dans cette étourdissante fantaisie, tout est vrai et le reste
vraisemblable. Michel Nuridsany joue en virtuose des vertiges qu’il nous
offre, ouvrant par effraction un monde où tout se mêle, le faux, le vrai et l
’entre-deux. Portrait de Michel Nuridsany par Didier Pruvot © Flammarion
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