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L’échec a-t-il des vertus économiques ?, Congrès de l’Association française d’histoire économique des 4 et 5 octobre 2013
EAN13
9782111293991
Éditeur
Institut de la gestion publique et du développement économique
Date de publication
Collection
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Langue
français

L’échec a-t-il des vertus économiques ?

Congrès de l’Association française d’histoire économique des 4 et 5 octobre 2013

Institut de la gestion publique et du développement économique

Histoire économique et financière - XIXe-XXe

Livre numérique

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À l’été 2008, la planète tremble en découvrant l’ampleur de la crise
financière. Les subprimes deviennent en quelques semaines une réalité
dévastatrice. Peut-on considérer que l’échec a eu une vertu et que du séisme
est sorti un bien ? Sans doute, mais à quel prix ? Success story, demande de
régulation, crise, faillite, échec, tels sont les axes d’une réflexion à
laquelle l’Association française d’histoire économique (AFHÉ) a voulu
participer à l’occasion de son dernier congrès, les 4 et 5 octobre 2013. Les
travaux présentés dans cet ouvrage font varier les échelles d’analyse –
temporelle, spatiale et sociale – et révèlent les multiples dimensions de
l’échec, puisque celui des uns forge parfois le succès des autres et peut
avoir des retombées imprévisibles, pas nécessairement négatives, que l’on se
place au niveau des individus, des familles, des sociétés ou de l’humanité
tout entière. Lorsque pointe l’échec, plusieurs options s’ouvrent : c’est
l’heure des choix. Faut-il opter pour une gestion prudente ? Réorienter
l’activité et se faire plus offensif ou au contraire abandonner un créneau, un
projet ? Renoncer, persévérer, recréer ? L’échec peut alimenter le repli et le
conservatisme autant que l’innovation et la prise de risques. Si la remise en
cause est une vertu possible de l’échec, quels en sont les lieux et les outils
? On trouvera ici vingt-quatre interventions inédites organisées en cinq
thèmes qui rendent compte de la richesse des approches : les usages sociaux de
la faillite ; l’histoire des entreprises ; les espaces transfrontaliers et
politiques en Europe ; les districts et les territoires ; les institutions et
les politiques publiques. Si le thème de réflexion peut surprendre par sa
formulation antinomique, l’introduction d’Aldo Schiavone, « Quelques
hypothèses sur les temps qui nous attendent », confirme la justesse de
l’intuition originale.
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