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Le mort était trop grand
EAN13
9782246817406
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français

Le mort était trop grand

Grasset

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782246817406
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À Villeradieuse, c’est le tout puissant don Efrem qui dicte les règles.
Lorsqu’on travaille pour le Patron, l’argent coule à flots et la vie semble
facile. Sauf quand on vous retrouve criblé de balles bien sûr, et qu’un ami
aperçoit vos chaussures dépasser du fourgon prêt à partir pour la morgue.
Celles de Chepe étaient vertes – Manuel ne peut pas les oublier – et
identiques à celles que porte le jeune homme accoudé au bar à côté de lui.
Incapable de penser à autre chose que ces mocassins, Manuel aborde alors leur
propriétaire, et ce dernier, après quelques verres, lui avoue qu’il a une
excellente adresse pour se fournir en vêtements de marque : la morgue. Les
mocassins verts sont bien ceux de Chepe, et Manuel se trouve embarqué dans la
combine.
Seul problème lorsqu’on achète ses habits dans les chambres froides : le mort
est parfois trop grand, et ses assassins trop idiots. Manuel a emprunté les
habits du mauvais cadavre et se retrouve ainsi poursuivi par deux hommes de
main de don Efrem, persuadés d’avoir aperçu le fantôme de l’homme qu’ils
venaient d’abattre. Ou peut-être a-t-il survécu ? Le Patron ne peut se
permettre ce genre d’approximations, le problème doit être réglé au plus vite,
d’autant que lui-même a d’autres préoccupations bien plus importantes en ce
moment : séduire l’inaccessible Lorena. Elle est cultivée, délicate, il va
devoir mettre toutes les chances de son côté. En prenant des cours de culture
générale par exemple. À Villeradieuse, on est prêt à tout pour plaire –
découvrir les règles du savoir-vivre et même dépouiller les morts.
Fresque drolatique et effrénée, Le mort était trop grand aborde le sujet de
l’extrême violence des narcotrafiquants colombiens à travers le prisme de la
comédie. Luis Miguel Rivas, avec son incontestable talent de conteur, se
révèle ici maître de l’humour noir.

Traduit de l'espagnol (Colombie) par Amandine Py.
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