- EAN13
- 9782336412375
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 14/03/2024
- Collection
- Prix Scientifique
- Langue
- français
Recours interétatiques et droits de l'homme
La pratique devant les organes de protection
Nathan Pelletier
L'Harmattan
Prix Scientifique
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782336412375
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
13.99
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Papier - L'Harmattan 19,00
Sans garantie autre que conventionnelle, les droits de l’homme seraient
réduits au seul état de déclaration. C’est pourquoi, furent créés des organes
de protection, juridictionnels ou quasi-juridictionnels, capables de s’assurer
du respect des droits consacrés à l’échelle internationale. Ces nouveaux
prétoires furent ouverts aux recours des États, puis progressivement aux
requêtes individuelles. Toutefois, les États se sont finalement révélés plus
que réticents à en faire usage et ont préféré laisser les recours individuels
des victimes devenir la clé de voûte des organes de protection.
Mais la protection internationale des droits de l’homme peut-elle se contenter
des recours de victimes esseulées quand les violations commises dépassent
largement l’échelle individuelle ? Comment ne pas porter un regard accusateur
sur les États qui, par stratégie ou par frilosité, n’osent pas s’engager dans
un contentieux au nom des droits humains les plus fondamentaux ? C’est une
fois le portrait du recours interétatique dressé, à l’aune tant de ses
bienfaits que de ses faiblesses, qu’il est possible d’inviter à son
amélioration et à son utilisation, pour ne jamais l’abandonner au « musée des
idées généreuses mais impraticables ».
réduits au seul état de déclaration. C’est pourquoi, furent créés des organes
de protection, juridictionnels ou quasi-juridictionnels, capables de s’assurer
du respect des droits consacrés à l’échelle internationale. Ces nouveaux
prétoires furent ouverts aux recours des États, puis progressivement aux
requêtes individuelles. Toutefois, les États se sont finalement révélés plus
que réticents à en faire usage et ont préféré laisser les recours individuels
des victimes devenir la clé de voûte des organes de protection.
Mais la protection internationale des droits de l’homme peut-elle se contenter
des recours de victimes esseulées quand les violations commises dépassent
largement l’échelle individuelle ? Comment ne pas porter un regard accusateur
sur les États qui, par stratégie ou par frilosité, n’osent pas s’engager dans
un contentieux au nom des droits humains les plus fondamentaux ? C’est une
fois le portrait du recours interétatique dressé, à l’aune tant de ses
bienfaits que de ses faiblesses, qu’il est possible d’inviter à son
amélioration et à son utilisation, pour ne jamais l’abandonner au « musée des
idées généreuses mais impraticables ».
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