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Sois gentil, tue-le, Roman noir
EAN13
9782377221011
Éditeur
Jigal
Date de publication
Langue
français

Sois gentil, tue-le

Roman noir

Jigal

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782377221011
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
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    9.99

  • Aide EAN13 : 9782377221011
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782377221011
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    9.99

Autre version disponible

Pascal ne peut pas ignorer la lettre de Murène. Il l'attendait. Il faut qu'il
sache.

La mer, elle est partout. Et parfois, au milieu, il y a des îles. Pascal et
Murène sont des insulaires mais pas de la même île. Lui, c’est une île de
l’océan, et elle, une de Méditerranée. Ensemble, ils pêchent sur un chalutier.
Le Mort, il s’appelle. Dessus, ballotés par les vagues et les tempêtes, ils
vont bien ensemble. Mais à terre, avec leur passé à traîner, c’est pas facile
tous les jours… La mer, on dit qu’elle est cruelle mais elle peut être
généreuse aussi. La preuve, elle, elle rend toujours les corps. À terre, c’est
parfois plus compliqué… Alors quand il reçoit la lettre de Murène, Pascal ne
peut l’ignorer. C’est trop tard. Il faut qu’il y aille ! Il sort le fusil, il
reste six chevrotines. C’est plus que suffisant…

Assurez-vous d'être arrimé car ce roman noir vous fera tanguer.

EXTRAIT

Quand je suis arrivé à la maison, il faisait presque sombre, rien ne bougeait,
ni sur la terre ni au ciel.
Si l’on m’avait demandé la couleur de la lumière, j’aurais répondu qu’elle
était grise, grise et silencieuse.
J’avais prêté ma montre, la montre de mon père en fait. Je l’avais glissée au
poignet de Loraine quand elle était partie prendre son poste à Grenoble. Plus
tard, elle avait proposé de me la renvoyer mais j’avais refusé. C’était une
grosse montre étanche, une montre de patron pêcheur, c’était ça qu’il était
mon père. Étanche, elle l’était, le courant des Ispres avait mis deux semaines
à rendre le corps après le naufrage et la montre marchait toujours.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

D'aucuns nomment ça un roman à l'os, qui va droit au plus profond dans lequel
les personnages sont avant tout des Hommes qui vivent en interaction avec
d'autres, et même si le dialogue, les ronds-de-jambes ne sont pas leur fort,
ils ressentent, aiment ou détestent… Le rythme est rapide et encore une fois,
il est bien difficile de poser le livre une fois entamé, sauf lorsqu'on l'a
fini, et encore, on en aurait bien repris un petit peu… - Lyvres

Sois gentil, tue-le est un livre sec, nerveux, tendu, pétri d’humanité… Il
faut parfois couper les amarres au fusil pour pouvoir s'aventurer sur les
flots de la vie. Pascal Thiriet nous prend par la main et nous emmène sur son
bateau, pour une croisière forte et sans escale avec une lecture tout en
immersion. - K-Libre

À PROPOS DE L'AUTEUR

Pascal Thiriet est un auteur hors normes… On l’avait déjà constaté avec ses
précédents romans, J’ai fait comme elle a dit (sélection Grand Prix de
Littérature Policière), Faut que tu viennes, ou Au nom du fric. On n’aura
aucune peine à le remarquer une fois encore dans ce nouvel opus très sombre !
S’il aime par dessus tout naviguer en solo en Méditerranée, il a aussi une
imagination débordante, une revendication à fleur de peau et ne se lasse
jamais d’inventer des histoires. La preuve ? Au départ de ce roman, il y a une
photo que lui envoie son neveu… Sur la photo, un petit chalutier, et un type
presque vieux avec une salopette en ciré jaune. Un type qui lui ressemble.
Mais pas tout à fait… Alors il en fait un dessin, puis deux… Et ça lui prend
un an. À la fin, il a quarante-neuf planches pas vraiment publiables mais où
il a mis beaucoup de choses… Alors il décide d’en faire un roman… Un roman
noir donc, à partir d’une photo qui lui ressemble mais pas vraiment, puis qui
devient une BD non publiée et enfin ce livre… Vous suivez ? Non ? C’est
normal… D’autant que je ne vous ai encore rien dit de ce rude et magnifique
roman ! Noir, écrit à l’os, sec, dépouillé, nu, brutal, sensible, maritime,
douloureux mais si vivant !
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