- EAN13
- 9782706281518
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Stock)
- Date de publication
- 1971
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Livre numérique
Le combat de Marie Noël : ces mots désignent une expérience religieuse
originale qui représentent au XXe siècle un chapitre important de ce qu’Henri
Brémond appelait “l’histoire littéraire du sentiment religieux en France”.
“Histoire littéraire”, puisque, en prose comme en vers, Marie Noël est un
poète, “pour moi le plus grand poète français vivant ; mettons, si l’on veut,
le seul qui me touche”, écrivait Henry de Montherlant vers 1932. “Histoire du
sentiment religieux”, puisque les thèmes majeurs de l’œuvre, l’amour, la
solitude, la mort, doivent leur profondeur dramatique à la foi vécue dans
l’univers théologique, mystique et liturgique de l’Église catholique. Marie
Noël, c’est encore Job qui interpelle Dieu : pourquoi le mal ? Pourquoi ce
“malheur total” qu’est la mort ? Ces questions, bien sûr, sont posées par la
vie et, dans la mesure où il est possible d’approcher une âme aussi secrète,
on a essayé d’entrevoir les blessures du cœur, les révoltes de la conscience,
les saisons en enfer qui font crier la foi du poète. Mais, ici, la foi ne
reste jamais un cri : Marie Noël est une femme supérieurement intelligente et
très cultivée ; une analyse de ses “notes intimes” fait même apparaître une
espèce de subconscient platonicien chez cette fille d’un professeur de
philosophie ; son expérience religieuse n’eût pas été si pathétique sans les
exigences d’un esprit extrêmement soucieux de cohérence et d’unité. Les
poèmes, les contes, les confidences de Marie Noël illustrent aujourd’hui cette
tragédie permanente de l’amour de Dieu qu’un livre recommandé par Saint
François de Sales appelait précisément Le Combat Spirituel.
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
originale qui représentent au XXe siècle un chapitre important de ce qu’Henri
Brémond appelait “l’histoire littéraire du sentiment religieux en France”.
“Histoire littéraire”, puisque, en prose comme en vers, Marie Noël est un
poète, “pour moi le plus grand poète français vivant ; mettons, si l’on veut,
le seul qui me touche”, écrivait Henry de Montherlant vers 1932. “Histoire du
sentiment religieux”, puisque les thèmes majeurs de l’œuvre, l’amour, la
solitude, la mort, doivent leur profondeur dramatique à la foi vécue dans
l’univers théologique, mystique et liturgique de l’Église catholique. Marie
Noël, c’est encore Job qui interpelle Dieu : pourquoi le mal ? Pourquoi ce
“malheur total” qu’est la mort ? Ces questions, bien sûr, sont posées par la
vie et, dans la mesure où il est possible d’approcher une âme aussi secrète,
on a essayé d’entrevoir les blessures du cœur, les révoltes de la conscience,
les saisons en enfer qui font crier la foi du poète. Mais, ici, la foi ne
reste jamais un cri : Marie Noël est une femme supérieurement intelligente et
très cultivée ; une analyse de ses “notes intimes” fait même apparaître une
espèce de subconscient platonicien chez cette fille d’un professeur de
philosophie ; son expérience religieuse n’eût pas été si pathétique sans les
exigences d’un esprit extrêmement soucieux de cohérence et d’unité. Les
poèmes, les contes, les confidences de Marie Noël illustrent aujourd’hui cette
tragédie permanente de l’amour de Dieu qu’un livre recommandé par Saint
François de Sales appelait précisément Le Combat Spirituel.
*[21 février]: selon le calendrier julien
*[XIXe]: Dix-neuvième
*[19 mars]: selon le calendrier julien
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