- EAN13
- 9782707330161
- Éditeur
- Les Éditions de Minuit
- Date de publication
- 09/1984
- Collection
- Littérature
- Langue
- français
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Les Éditions de Minuit Neuf 13,00Occasion 3,19
« Dans L’Amant, Marguerite Duras reprend sur le ton de la confidence les
images et les thèmes qui hantent toute son œuvre. Ses lecteurs vont pouvoir
ensuite descendre ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques et suivre la
romancière dans tous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans
les secrets ombreux où elle a développé l’incantation répétitive et obsédante
de ses livres, de ses films, de son théâtre. Au sens propre, Duras est ici
remontée à ses sources, à sa "scène fondamentale" : ce moment où, vers 1930,
sur un bac traversant un bras du Mékong, un Chinois richissime s’approche
d’une petite Blanche de quinze ans qu’il va aimer. Il faut lire les plus beaux
morceaux de L’Amant à haute voix. On percevra mieux ainsi le rythme, la
scansion, la respiration intime de la prose, qui sont les subtils secrets de
l’écrivain. Dès les premières lignes du récit éclatent l’art et le savoir-
faire de Duras, ses libertés, ses défis, les conquêtes de trente années pour
parvenir à écrire cette langue allégée, neutre, rapide et lancinante à la
fois, capable de saisir toutes les nuances, d’aller à la vitesse exacte de la
pensée et des images. Un extrême réalisme (on voit le fleuve ; on entend les
cris de Cholon derrière les persiennes dans la garçonnière du Chinois), et en
même temps une sorte de rêve éveillé, de vie rêvée, un cauchemar de vie :
cette prose à nulle autre pareille est d’une formidable efficacité. À la fois
la modernité, la vraie, et des singularités qui sont hors du temps, des
styles, de la mode. » (François Nourissier) Marguerite Duras (1914-1996) a
reçu le prix Goncourt en 1984 pour ce roman. Traduit dans 35 pays, il s'est
vendu à 2 400 000 exemplaires toutes éditions confondues.
images et les thèmes qui hantent toute son œuvre. Ses lecteurs vont pouvoir
ensuite descendre ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques et suivre la
romancière dans tous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans
les secrets ombreux où elle a développé l’incantation répétitive et obsédante
de ses livres, de ses films, de son théâtre. Au sens propre, Duras est ici
remontée à ses sources, à sa "scène fondamentale" : ce moment où, vers 1930,
sur un bac traversant un bras du Mékong, un Chinois richissime s’approche
d’une petite Blanche de quinze ans qu’il va aimer. Il faut lire les plus beaux
morceaux de L’Amant à haute voix. On percevra mieux ainsi le rythme, la
scansion, la respiration intime de la prose, qui sont les subtils secrets de
l’écrivain. Dès les premières lignes du récit éclatent l’art et le savoir-
faire de Duras, ses libertés, ses défis, les conquêtes de trente années pour
parvenir à écrire cette langue allégée, neutre, rapide et lancinante à la
fois, capable de saisir toutes les nuances, d’aller à la vitesse exacte de la
pensée et des images. Un extrême réalisme (on voit le fleuve ; on entend les
cris de Cholon derrière les persiennes dans la garçonnière du Chinois), et en
même temps une sorte de rêve éveillé, de vie rêvée, un cauchemar de vie :
cette prose à nulle autre pareille est d’une formidable efficacité. À la fois
la modernité, la vraie, et des singularités qui sont hors du temps, des
styles, de la mode. » (François Nourissier) Marguerite Duras (1914-1996) a
reçu le prix Goncourt en 1984 pour ce roman. Traduit dans 35 pays, il s'est
vendu à 2 400 000 exemplaires toutes éditions confondues.
Commentaires des libraires
Avec « L’Amant », Marguerite Duras fait d’un récit intime une musique universelle
L’auteur de « Barrage contre le Pacifique » puise à nouveau dans sa jeunesse indochinoise, qu’elle change en épopée. Voir la suite sur lemonde.fr
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