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L’Objet-personne, Une anthropologie de la croyance visuelle
EAN13
9782728809950
Éditeur
Éditions Rue d'ULM via OpenEdition
Date de publication
Collection
Æsthetica
Langue
français

L’Objet-personne

Une anthropologie de la croyance visuelle

Éditions Rue d'ULM via OpenEdition

Æsthetica

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782728809950
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À quelles conditions un objet inanimé peut-il, dans l’espace de la mémoire
sociale, penser, prendre la parole ou répondre à un regard ? En apparence,
l’objet semble agir comme l’être humain qu’il remplace. Poursuivant le travail
amorcé dans Le Principe de la chimère, les recherches ici réunies montrent
que, lorsqu’un lien de croyance s’établit, l’objet-personne agit en fait de
manière bien plus complexe. Sous forme de jouet, de statuette rituelle, de
monument funéraire ou d’œuvre d’art, cet être animé par la pensée est plus
proche d’un cristal que d’un miroir. Dans le primitivisme moderne, il faut
toujours qu’un objet soit une œuvre. Carlo Severi fait le choix inverse de
considérer, d’une part, la production d’images comme un fait d’espèce,
inséparable de l’exercice de la pensée (et donc universelle) et, d’autre part,
« le jeu de l’art occidental » comme l’un des jeux possibles, et non le seul,
que l’on peut risquer avec l’image. Pour développer cette hypothèse, il étudie
trois types d’espace : abstrait, chimérique et gouverné par les lois de la
perspective. Au sein d’une même culture, et dans toute culture, cohabitent
plusieurs niveaux ontologiques, liés à l’exercice d’une pensée par l’image.
L’anthropologie de la mémoire telle que la construit Carlo Severi conduit à
une anthropologie générale des formes d’exercice de la pensée.
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