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La société des voisins, Partager un habitat collectif
EAN13
9782735119318
Éditeur
Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Date de publication
Collection
Ethnologie de la France
Langue
français

La société des voisins

Partager un habitat collectif

Éditions de la Maison des sciences de l’homme

Ethnologie de la France

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782735119318
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Rassemblés bien souvent sans l’avoir souhaité, les habitants des ensembles
résidentiels urbains doivent partager des lieux intermédiaires entre l’espace
privé du logement et l’espace public de la rue. Si ce partage se réduisait à
des rencontres épisodiques, la cohabitation entre voisins serait sans
histoires. Mais tel n’est pas le cas. Les parties communes ont pour vocation
d’être partagées sans pour autant qu’un accord préalable sur la manière de s’y
comporter ou sur leur utilisation ait été établi. Aussi sont-elles le lieu
privilégié de confrontations entre différentes conceptions de la civilité, de
la propreté, de la sociabilité, du savoir-vivre... C’est ici notamment que se
déroulent les luttes destinées à faire prévaloir son identité ou à éviter de
se voir imposer une image stigmatisée. Attentifs à ce qui se passe dans ces
espaces entre-deux - à la fois lieux de passage et scène où se confrontent
différentes cultures de l’habiter -, les ethnologues et sociologues réunis
dans cet ouvrage analysent les mécanismes récurrents, les codes sociaux et les
normes culturelles mis en oeuvre par les habitants pour produire des règles de
vie communes possibles et les inscrire dans des contextes aussi divers
qu’imbriqués : individuel et familial, collectif et social. Au-delà des
variations et des différences qu’ils décrivent, les auteurs montrent comment
l’établissement d’un ordre, souvent provisoire, résulte de confrontations et
de négociations quotidiennes où se jouent les rapports à soi et aux autres -
de quoi interpeller les concepteurs (architectes, urbanistes, aménageurs)
ainsi que les gestionnaires de nos cadres bâtis (bailleurs, syndics, élus),
surtout lorsqu’ils se lancent dans des politiques dites de «
résidentialisation ».
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