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Papier - Odile Jacob Neuf 30,00Occasion 6,76
« Comment vous portez-vous, ma bonne ? » Des mille et cent lettres qu’a
laissées l’inoubliable Marquise, telle semble être l’une des formules qui
ressort sans cesse, quand elle harcèle sa fille de ses conseils avant de lui
infliger le récit de ses « vapeurs ». Yves Pouliquen, grand médecin
d’aujourd’hui, signe un portrait original de Marie de Sévigné, mais aussi de
tous ses proches : l’énigmatique Françoise, sa fille, son gendre aux
assiduités excessives, son fils en proie, lui, aux pannes amoureuses, et aussi
son subtil cousin Bussy-Rabutin ou encore le toujours chagrin La Rochefoucauld
et la souffreteuse Mme de La Fayette qui mêlèrent leur douleur dans l’illusion
d’un amour. Entre saignées, purges, séjours aux eaux, potions, décoctions et
remèdes de charlatans, on y croise quelques maîtresses de Louis XIV, des
duchesses contagieuses, et bien sûr de nombreux médecins dont Molière
n’exagéra qu’à peine les travers et que Boileau, Racine, La Fontaine, Saint-
Simon sans cesse évoquaient. Ce faisant, c’est un portrait psychologique
intime de la Marquise qu’Yves Pouliquen nous offre, suivant pas à pas ses
plaintes, ses peurs, ses émois. Au-delà du pittoresque, on redécouvre un
siècle qui fut sans doute celui de l’esprit, mais surtout celui du combat avec
les maux du corps. Et pour eux, il n’existait alors guère d’autre recours que
la Fortune. Yves Pouliquen, de l’Académie française, chirurgien, a dirigé le
service d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu de Paris, ainsi qu’une unité de
recherche à l’Inserm. Il a notamment publié La Transparence de l’œil, Un
oculiste au siècle des Lumières : Jacques Daviel et Le Geste et l’Esprit. La
nouvelle ère de la chirurgie.
laissées l’inoubliable Marquise, telle semble être l’une des formules qui
ressort sans cesse, quand elle harcèle sa fille de ses conseils avant de lui
infliger le récit de ses « vapeurs ». Yves Pouliquen, grand médecin
d’aujourd’hui, signe un portrait original de Marie de Sévigné, mais aussi de
tous ses proches : l’énigmatique Françoise, sa fille, son gendre aux
assiduités excessives, son fils en proie, lui, aux pannes amoureuses, et aussi
son subtil cousin Bussy-Rabutin ou encore le toujours chagrin La Rochefoucauld
et la souffreteuse Mme de La Fayette qui mêlèrent leur douleur dans l’illusion
d’un amour. Entre saignées, purges, séjours aux eaux, potions, décoctions et
remèdes de charlatans, on y croise quelques maîtresses de Louis XIV, des
duchesses contagieuses, et bien sûr de nombreux médecins dont Molière
n’exagéra qu’à peine les travers et que Boileau, Racine, La Fontaine, Saint-
Simon sans cesse évoquaient. Ce faisant, c’est un portrait psychologique
intime de la Marquise qu’Yves Pouliquen nous offre, suivant pas à pas ses
plaintes, ses peurs, ses émois. Au-delà du pittoresque, on redécouvre un
siècle qui fut sans doute celui de l’esprit, mais surtout celui du combat avec
les maux du corps. Et pour eux, il n’existait alors guère d’autre recours que
la Fortune. Yves Pouliquen, de l’Académie française, chirurgien, a dirigé le
service d’ophtalmologie de l’Hôtel-Dieu de Paris, ainsi qu’une unité de
recherche à l’Inserm. Il a notamment publié La Transparence de l’œil, Un
oculiste au siècle des Lumières : Jacques Daviel et Le Geste et l’Esprit. La
nouvelle ère de la chirurgie.
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