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L'image de la France dans l'Allemagne nazie, 1933-1945
EAN13
9782753523982
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français

L'image de la France dans l'Allemagne nazie

1933-1945

Presses universitaires de Rennes

Histoire

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782753523982
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Cet ouvrage présente au public la première analyse approfondie de l'image de
la France et des Français, telle qu'elle était véhiculée sous le Troisième
Reich. L'auteur a dépouillé, souvent pour la première fois, une centaine de
monographies (politiques et historiques, reportages journalistiques, souvenirs
de soldat), de nombreux articles provenant de périodiques spécialisés ainsi
que de l'hebdomadaire de Goebbels, Das Reich, tout comme des documents
d'archives relatifs à la perception des Français par les autorités allemandes
pendant la guerre et l'occupation. L'analyse montre que, jusqu'en 1938, dans
le cadre de la "propagande de paix" hitlérienne, des appréciations différentes
de la France pouvaient coexister : l'approche nationaliste, paradigmatique,
mais teintée d'un fort sentiment d' "amour-haine", d'un Friedrich Sieburg,
puis l'approche francophile, exceptionnelle, de Paul Distelbarth et enfin l
'ethno-racisme des soi-disant "raciologues"... Toutes ces tendances gravitant
autour du dénominateur commun de l'opposition antinomique, plus ancienne, de
l' "être" français et de l' "être" allemand, culminent dans l'idée que les
Français travaillent pour vivre tandis que les Allemands vivent pour
travailler. Derrière les problèmes de tactique qui dominèrent ensuite les
années d'occupation, centrés sur la question de la collaboration du point de
vue allemand, la perception stéréotypée des Français se renforça, mais plus
d'un auteur, là encore, ne fut pas sans trahir un sentiment d'ambiguïté, ne
serait-ce que sous forme d'une jalousie concernant le statut de l'intellectuel
et de la culture en France, ou à propos du fait que les Français savaient si
bien, aux yeux des Allemands, s'arranger dans le quotidien avec les
inconvénients de la situation : Goebbels, dès le lendemain de la défaite
française, donna l'ordre de veiller à ce que les reportages ne trahissent pas
qu'on vivait mieux à Paris, capitale du vaincu, qu'à Berlin, capitale du
vainqueur ! Finalement, une question domina les écrits sur la France de Vichy
: les Français étaient-ils capables de changer d'attitude et de mentalité,
sous l'impact de la victoire allemande et de la contrainte de collaboration ?
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