- EAN13
- 9782862727578
- Éditeur
- Presses universitaires de Saint-Étienne
- Date de publication
- 07/07/2022
- Collection
- Le XIXe siècle en représentation(s)
- Langue
- français
La production de l’immatériel
Théories, représentations et pratiques de la culture au xixe siècle
Presses universitaires de Saint-Étienne
Le XIXe siècle en représentation(s)
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-
Aide EAN13 : 9782862727578
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Siècle du passage à l’économie libérale et à la société industrielle, le xxie
siècle voit en France la création littéraire et artistique prendre tous les
caractères d’une « production » - pensée avant même notre entrée, au xxie
siècle, dans l’ère de l’immatérialité numérique -, comme celle de « produits
immatériels ». Les belles-lettres et les beaux-arts doivent alors et sans
retour s’adapter à ce nouveau système d’échanges et de valeurs, viser un
public de masse, trouver leur place dans le premier des médias modernes qu’est
la presse périodique (journaux et revues). En même temps, l’État
postrévolutionnaire invente et instaure la pratique spécifiquement française
de la politique culturelle à des fins d’autolégitimation, d’identité nationale
et d’instruction publique. Il définit juridiquement la propriété
intellectuelle. C’est ainsi que s’organise un marché contrôlé et régulé de
l’immatériel, dont les principes et les effets ne manquent pas de susciter
réflexion et critiques chez les contemporains. Quant aux poètes, romanciers,
dramaturges, compositeurs d’opéra, peintres, etc., tous, de créateurs devenus
« producteurs », et contraints de se redéployer par rapport au nouveau cadre,
ils l’acceptent, le contournent ou le combattent selon des stratégies très
diverses. Ainsi, d’une manière ou d’une autre, cette situation finit-elle par
s’inscrire dans l’énonciation, dans la poétique et dans la thématique de ce
qu’ils persistent à vouloir nommer leurs œuvres. Bon gré, mal gré, elle les
stimule à un renouvellement des formes et des genres. À travers les
contributions d’une trentaine de spécialistes du xixe siècle, l’histoire
culturelle et l’histoire de l’art joignent leurs approches à celles de
l’histoire littéraire pour proposer des études de cas et construire une vision
d’ensemble. L’ouvrage se focalise plus spécialement sur un certain nombre de
témoins et d’acteurs centraux, tels Balzac, George Sand, Baudelaire, Vallès,
Mallarmé, Courbet, qui permettent de dégager des phénomènes transversaux non
dépourvus d’analogies avec la période de mutations actuelle.
siècle voit en France la création littéraire et artistique prendre tous les
caractères d’une « production » - pensée avant même notre entrée, au xxie
siècle, dans l’ère de l’immatérialité numérique -, comme celle de « produits
immatériels ». Les belles-lettres et les beaux-arts doivent alors et sans
retour s’adapter à ce nouveau système d’échanges et de valeurs, viser un
public de masse, trouver leur place dans le premier des médias modernes qu’est
la presse périodique (journaux et revues). En même temps, l’État
postrévolutionnaire invente et instaure la pratique spécifiquement française
de la politique culturelle à des fins d’autolégitimation, d’identité nationale
et d’instruction publique. Il définit juridiquement la propriété
intellectuelle. C’est ainsi que s’organise un marché contrôlé et régulé de
l’immatériel, dont les principes et les effets ne manquent pas de susciter
réflexion et critiques chez les contemporains. Quant aux poètes, romanciers,
dramaturges, compositeurs d’opéra, peintres, etc., tous, de créateurs devenus
« producteurs », et contraints de se redéployer par rapport au nouveau cadre,
ils l’acceptent, le contournent ou le combattent selon des stratégies très
diverses. Ainsi, d’une manière ou d’une autre, cette situation finit-elle par
s’inscrire dans l’énonciation, dans la poétique et dans la thématique de ce
qu’ils persistent à vouloir nommer leurs œuvres. Bon gré, mal gré, elle les
stimule à un renouvellement des formes et des genres. À travers les
contributions d’une trentaine de spécialistes du xixe siècle, l’histoire
culturelle et l’histoire de l’art joignent leurs approches à celles de
l’histoire littéraire pour proposer des études de cas et construire une vision
d’ensemble. L’ouvrage se focalise plus spécialement sur un certain nombre de
témoins et d’acteurs centraux, tels Balzac, George Sand, Baudelaire, Vallès,
Mallarmé, Courbet, qui permettent de dégager des phénomènes transversaux non
dépourvus d’analogies avec la période de mutations actuelle.
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