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Nécropoles et sociétés antiques (Grèce, Italie, Languedoc), Actes du Colloque international du Centre de recherches archéologiques de l'université de Lille III (Lille, 2-3 décembre 1991)
EAN13
9782918887676
Éditeur
Publications du Centre Jean Bérard
Date de publication
Collection
Cahiers du Centre Jean Bérard
Langue
français

Nécropoles et sociétés antiques (Grèce, Italie, Languedoc)

Actes du Colloque international du Centre de recherches archéologiques de l'université de Lille III (Lille, 2-3 décembre 1991)

Publications du Centre Jean Bérard

Cahiers du Centre Jean Bérard

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Le titre donné à cette réunion, Nécropoles et sociétés antiques, pose une
toute première question : ce sujet existe-t-il réellement ? Les nécropoles
représententelles la société à laquelle les défunts ont appartenu ? On se
rappelle les conclusions de Ian Morris pour Athènes lorsqu’il démontre que les
tombes connues pour le V e siècle ne représentent que 1,7 % du chiffre
vraisemblable de la population et qu’elles ne permettent en conséquence aucune
projection sur la société des vivants. Si ces conclusions sont exactes et si
elles devaient être étendues à des sociétés autres que celle d’Athènes, nous
pourrions terminer ici nos travaux. Cependant les réponses déjà données au
questionnaire DANIMS, les publications nombreuses - et beaucoup d’entre elles
sont l’oeuvre de collègues présents aujourd’hui - qui concernent des sites
grecs et non grecs du pourtour méditerranéen, mes expériences personnelles à
Amendolara, à Francavilla Marittima, aux Murge di Strongoli, en Sicile
méridionale, cette somme de réflexions orientent vers des conclusions
sensiblement différentes de celles de Ian Morris pour Athènes. Bien sûr, nul
d’entre nous n’a la naïveté de croire que la nécropole est le miroir fidèle
d’un groupe humain, mais elle représente une des approches, et non des
moindres, je crois, pour l’étude des sociétés antiques.
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