- EAN13
- 9791035102135
- Éditeur
- Publications de la Sorbonne
- Date de publication
- 12/04/2019
- Collection
- Histoire ancienne et médiévale
- Langue
- français
L’étranger au Moyen Âge
XXXe Congrès de la S.H.M.E.S. (Göttingen, juin 1999)
Publications de la Sorbonne
Histoire ancienne et médiévale
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791035102135
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14.99
Où commence l’étranger dans la société médiévale ? comment y vit-on en
étranger ? peut-on au Moyen Âge supporter « l’autre », celui qui n’est pas au
village, de la ville où on naît et travaille, celui qui ne parle pas la même
langue ? Ce sont les questions, si fort d’actualité, qui ont servi de trame
aux travaux du XXXe congrès de la Société des historiens médiévistes de
l’Enseignement supérieur public, accueilli en juin 1999 à Göttingen, lieu
hautement symbolique, par la Mission historique française en Allemagne et
l’Institut Max Planck d’histoire. Les communications, prolongées par les
conclusions d’Otto Gerhard Oexle, font le point sur la manière dont les hommes
du Moyen Âge concevaient l’altérité. Les pratiques, les institutions, et aussi
l’imaginaire ont contribué à faire de l’étranger une figure marquante de
l’ordre social. Mobiles par vocation ou par nécessité, marchands, hommes
d’armes, hommes d’Église, intellectuels et artistes ont suscité et façonné des
manières d’être, des lieux de rencontre, des statuts codifiés, mais aussi des
comportements de méfiance et de rejet, dans un constant va-et-vient entre
exclusion et intégration.
étranger ? peut-on au Moyen Âge supporter « l’autre », celui qui n’est pas au
village, de la ville où on naît et travaille, celui qui ne parle pas la même
langue ? Ce sont les questions, si fort d’actualité, qui ont servi de trame
aux travaux du XXXe congrès de la Société des historiens médiévistes de
l’Enseignement supérieur public, accueilli en juin 1999 à Göttingen, lieu
hautement symbolique, par la Mission historique française en Allemagne et
l’Institut Max Planck d’histoire. Les communications, prolongées par les
conclusions d’Otto Gerhard Oexle, font le point sur la manière dont les hommes
du Moyen Âge concevaient l’altérité. Les pratiques, les institutions, et aussi
l’imaginaire ont contribué à faire de l’étranger une figure marquante de
l’ordre social. Mobiles par vocation ou par nécessité, marchands, hommes
d’armes, hommes d’Église, intellectuels et artistes ont suscité et façonné des
manières d’être, des lieux de rencontre, des statuts codifiés, mais aussi des
comportements de méfiance et de rejet, dans un constant va-et-vient entre
exclusion et intégration.
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