- EAN13
- 9791036205828
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 15/11/2022
- Collection
- Signes
- Langue
- français
Les aveux imaginaires
Scénographie de la confession dans le roman (Angleterre, France, Russie)
Nicolas Aude
ENS Éditions
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791036205828
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À partir de la fin du XVIIIe siècle, les mises en scène fictionnelles de
l’aveu se multiplient. Cet ouvrage s’intéresse à la scène romanesque de
confession telle qu’on la trouve représentée chez six autrices et auteurs
issus des espaces anglais, français et russe : Ann Radcliffe, George Sand,
Charlotte Brontë, Fédor Dostoïevski, Maxime Gorki et Georges Bernanos. La
comparaison invite à se déprendre des catégories traditionnelles de l’histoire
littéraire. En s’inscrivant dans une seule et même dynamique narrative, celle
du roman à mystères, cette scénographie vient révéler plusieurs contradictions
du partage public-privé-intime en contexte de création postromantique.
Envisagée au prisme d’une histoire culturelle de l’aveu, une telle mosaïque de
textes ne doit pas manquer d’entrer en résonance avec la prolifération
hypermoderne des mises en scène de soi. Les paradoxes de leurs aveux
imaginaires deviennent ainsi nos paradoxes.
l’aveu se multiplient. Cet ouvrage s’intéresse à la scène romanesque de
confession telle qu’on la trouve représentée chez six autrices et auteurs
issus des espaces anglais, français et russe : Ann Radcliffe, George Sand,
Charlotte Brontë, Fédor Dostoïevski, Maxime Gorki et Georges Bernanos. La
comparaison invite à se déprendre des catégories traditionnelles de l’histoire
littéraire. En s’inscrivant dans une seule et même dynamique narrative, celle
du roman à mystères, cette scénographie vient révéler plusieurs contradictions
du partage public-privé-intime en contexte de création postromantique.
Envisagée au prisme d’une histoire culturelle de l’aveu, une telle mosaïque de
textes ne doit pas manquer d’entrer en résonance avec la prolifération
hypermoderne des mises en scène de soi. Les paradoxes de leurs aveux
imaginaires deviennent ainsi nos paradoxes.
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