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La classe populaire peut-elle gouverner ?, Partis, mouvements, soulèvements
EAN13
9791039901949
Éditeur
Syllepse
Date de publication
Collection
Arguments et Mouvements
Langue
français

La classe populaire peut-elle gouverner ?

Partis, mouvements, soulèvements

Syllepse

Arguments et Mouvements

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791039901949
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
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L’ouvrage pose une question? quelles sont les forces à rassembler pour que la
«classe populaire» accède au pouvoir? Il tente de répondre à une
interrogation: face au déferlement mondial du néolibéralisme, quelle stratégie
et quelle organisation peut-on proposer? Il préconise une alliance des couches
sociales ayant leurs raisons propres de résister à l’emprise du capital.
L’auteur commence par prendre un recul historique. Il propose une relecture de
l’histoire des partis anticapitalistes issus de la 3e Internationale et de la
forme «parti unique» (une institution redoutable, à laquelle Marx n’avait pas
songé) qui s’est imposée. Le livre fait un détour par la Chine pour examiner
les rapports entre parti unique et classe dominante. Le second chapitre est
consacré aux partis dits marxistes à l’occidentale dont l’obsolescence
apparaît désormais évidente. Le troisième chapitre examine l’alternative ainsi
suscitée?: la «forme-mouvement», marquée par la figure du leader (théorisée
par Ernesto Laclau et Chantal Mouffe), qui est apparue semble antinomique avec
la démocratie politique et sociale. Devant cette double impasse, l’auteur
propose de reprendre l’analyse de la société moderne. Avec Bourdieu, Foucault
ou Habermas, il prend en compte, à côté du pouvoir du capital, un autre
pouvoir, diversement appréhendé comme «technocratique», «managérial», «capital
culturel» ou «pouvoir-savoir». La société moderne se présente ainsi sous la
forme d’un «duel triangulaire». Duel, parce qu’il y a bien deux classes.
Triangulaire, parce que la classe dominante est elle-même composée de deux
volets: celui des privilégiés de la propriété (capitaliste) et celui des
privilégiés de l’organisation (dirigeants ou experts), beaucoup plus nombreux.
Sous l’hégémonie néolibérale, qui a précipité le désastre économique, social
et écologique, la communauté humaine fait néanmoins entendre sa voix et
poursuit sa résistance. Les chapitres 4 et 5 cherchent à partir de là à
établir les conditions que requiert une politique «arc-en-ciel» d’en bas.
L’auteur détaille ainsi quatre conditions – surmonter le clivage fondamental
qui divise les classes populaires, la primauté du local dans l’ensemble
organisationnel, le respect de la diversité des identités politiques et la
capacité à se protéger de l’hégémonie des «compétents». Tout cela ensemble
prescrit un mode d’organisation que l’auteur, depuis longtemps engagé sur le
sujet, notamment en s’exprimant dans la presse, cherche concrètement à
définir. L’annexe, qui s’ajoute à cet exposé, aborde le cas particulier de la
France aujourd’hui. Et notamment la place qu’a prise à gauche la France
insoumise qui est interrogée au prisme des quatre conditions énoncées ci-
dessus pour la construction d’une organisation politique populaire.
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