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Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus
Format
Broché
EAN13
9782353410644
ISBN
978-2-35341-064-4
Éditeur
Max Milo
Date de publication
Collection
Essais-documents
Nombre de pages
246
Dimensions
20,6 x 14,2 x 2,2 cm
Poids
326 g
Code dewey
305.896

Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus

De

Max Milo

Essais-documents

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quatrième de couverture: ”Je veux faire comprendre aux jeunes d'Afrique que cette Europe ne vaut pas de risquer sa vie, car on y vit, comme partout ailleurs, avec des souffrances, des impasses et des échecs récurrents.” Omar Ba en a rêvé pendant vingt ans : l'Europe, c'est pour des millions de jeunes Africains un eldorado fantasmatique. Qu'il faut atteindre à tout prix. En s'arrachant aux siens. Après un périple de trois ans, au péril de sa vie, il a fini par atteindre la France. Toutes ses illusions s'effondrent. Il ne trouvera rien des fausses images d'abondance qui circulent en Afrique. À 29 ans, l'auteur, étudiant en sociologie et travaillant dans une ONG, conseille aux jeunes de son continent d'origine : « Si vous croyez que l'Europe est la solution à vos problèmes, ne venez pas ! Rêvez plutôt d'Afrique ! » mot de l'éditeur : Omar Ba, pour la première fois lève un tabou. Il ose dire aux Africains : « Ne venez pas ! Immigrer en Europe est une impasse ». D'abord clandestin, il a tenté de gagner l'Europe au cours d'un périple qui a duré trois ans. Il a échappé plusieurs fois à une mort atroce, et est d'ailleurs le seul rescapé de son embarcation de misère. Aujourd'hui, il vit en France avec un visa étudiant. Il affirme que le paradis qu'on lui a vendu n'est qu'un leurre. Une double problématique s'installe : - Finie l'Europe fantasmée, comme on a pu lui enseigner à l'école ou comme les touristes pouvaient lui faire croire. Il plonge comme les autres immigrés dans un monde dur, oppressant. Les désillusions se succèdent de petits boulots en déconvenues. Il tente d'affronter le quotidien, au bord de la dépression. - Au pays, impossible d'en faire part à la famille, au village. Il faut afficher une belle réussite, par honte et culpabilité, pour ne pas décevoir. Un véritable racket institutionnalisé s'organise sous forme de virements pour la famille restée au pays. Il faut survivre pour les autres. Aujourd'hui, Omar Ba hésite à rentrer. Il veut finir ses études, ce pour quoi il est venu. Il plaide pour que ses amis rêvent d'Afrique. Il met en cause les politiques africaines scolaires et économiques, souhaite empêcher l'expatriation dans les secteurs névralgiques, et une meilleure gestion des flux migratoires. Après Soif d'Europe, un témoignage très remarqué par les médias sur l'immigration clandestine, Omar Ba, revient et il va surprendre. Dans un livre teinté d'autodérision, étayé de témoignages vivants, d'anecdotes enrichissantes et d'analyses pertinentes, il raconte ses tentatives pour s'adapter à la vie en France.
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