- Format
- Broché
- EAN13
- 9782842874803
- ISBN
- 978-2-84287-480-3
- Éditeur
- Presses Universitaires de Limoges
- Date de publication
- 14/04/2009
- Collection
- Histoire
- Nombre de pages
- 686
- Dimensions
- 24 x 16 x 3,7 cm
- Poids
- 1200 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 282.443
La collégiale Saint-Germain l'Auxerrois de Paris (1380-1510)
1380-1510
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Vendu par Café Librairie de Sancerre30.00
Au 15e siècle, par son clergé et sa position dans la hiérarchie religieuse de Paris, Saint-Germain l'Auxerrois est l'établissement le plus prestigieux de la rive droite. Par l'ancienneté de sa fondation et son titre d'église collégiale, elle joue dans la ville le rôle fondamental de relais entre la cathédrale et d'autres églises de la capitale. Ses desservants, formant chapitre canonial, communauté de clercs auxiliaires et clergé paroissial trouvent leur raison d'être dans le service d'une immense paroisse.
La complexité de ce corps ecclésiastique est source de conflits dont la radicalisation à l'époque du Grand Schisme d'Occident traduit les remises en cause de l'autorité que l'Église connaît alors à une échelle bien plus large. Néanmoins, pendant toute la fin du Moyen Âge, chanoines et chapelains forment un personnel qualifié, résident, lié par de multiples réseaux, particulièrement dans l'administration royale, et soucieux de la gestion d'un patrimoine, fruit de la piété laïque mais fort mis à mal avec la fin de la Guerre de Cent Ans.
Malgré l'emprise seigneuriale conservée par le clergé de choeur sur le territoire de la paroisse, la communauté des fidèles, représentée par une puissante fabrique, impose très nettement sa présence et illustre par là la responsabilité grandissante des laïcs dans le monde religieux.
La complexité de ce corps ecclésiastique est source de conflits dont la radicalisation à l'époque du Grand Schisme d'Occident traduit les remises en cause de l'autorité que l'Église connaît alors à une échelle bien plus large. Néanmoins, pendant toute la fin du Moyen Âge, chanoines et chapelains forment un personnel qualifié, résident, lié par de multiples réseaux, particulièrement dans l'administration royale, et soucieux de la gestion d'un patrimoine, fruit de la piété laïque mais fort mis à mal avec la fin de la Guerre de Cent Ans.
Malgré l'emprise seigneuriale conservée par le clergé de choeur sur le territoire de la paroisse, la communauté des fidèles, représentée par une puissante fabrique, impose très nettement sa présence et illustre par là la responsabilité grandissante des laïcs dans le monde religieux.
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