- Format
- Broché
- EAN13
- 9782745320681
- ISBN
- 978-2-7453-2068-1
- Éditeur
- Honoré Champion
- Date de publication
- 07/10/2010
- Collection
- Champion classiques (31)
- Nombre de pages
- 288
- Dimensions
- 19,1 x 12,6 x 1,4 cm
- Poids
- 248 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français ancien (842-ca.1400)
- Code dewey
- 841.1
La Prise d'Orange.Chanson de geste (fin XIIe-début XIIIe siècle)
chanson de geste, fin XIe-début XIIIe siècle
De Claude Lachet
Honoré Champion
Champion classiques
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Appartenant au Cycle de Garin de Monglane, cette chanson de geste composée à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, est une œuvre paradoxale à bien des égards...
Appartenant au Cycle de Garin de Monglane, La Prise d'Orange, chanson de geste composée à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, est une œuvre pour le moins paradoxale. Guillaume Fierebrace se métamorphose en Guillaume l'Amïable, un amoureux plaintif et passif, qui s'empare de la cité sarrasine et épouse la reine Orable-Guibourc, sans accomplir d'exploit héroïque. Et cette transformation entraîne des changements de perspective et d'esthétique. Placée dans la continuité narrative du Couronnement de Louis et du Charroi de Nîmes, La Prise d'Orange s'en détache en partie par sa tonalité courtoise, sa grâce orientale et son écriture parodique. En s'inspirant de la poésie lyrique et du roman, l'auteur malicieux joue avec les habitudes du public et les stéréotypes du genre. Il se plaît à " bestourner " les personnages, les poncifs et les clichés de la tradition épique.
Appartenant au Cycle de Garin de Monglane, La Prise d'Orange, chanson de geste composée à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, est une œuvre pour le moins paradoxale. Guillaume Fierebrace se métamorphose en Guillaume l'Amïable, un amoureux plaintif et passif, qui s'empare de la cité sarrasine et épouse la reine Orable-Guibourc, sans accomplir d'exploit héroïque. Et cette transformation entraîne des changements de perspective et d'esthétique. Placée dans la continuité narrative du Couronnement de Louis et du Charroi de Nîmes, La Prise d'Orange s'en détache en partie par sa tonalité courtoise, sa grâce orientale et son écriture parodique. En s'inspirant de la poésie lyrique et du roman, l'auteur malicieux joue avec les habitudes du public et les stéréotypes du genre. Il se plaît à " bestourner " les personnages, les poncifs et les clichés de la tradition épique.
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