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Alzheimer, ma mère et moi, La vie avec la maladie
EAN13
9782874620102
ISBN
978-2-87462-010-2
Éditeur
La Boîte à Pandore
Date de publication
Collection
ESSAI
Dimensions
2,2 x 1,4 x 0,1 cm
Poids
286 g
Langue
français
Code dewey
616

Alzheimer, ma mère et moi

La vie avec la maladie

La Boîte à Pandore

Essai

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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    RO30317899: 2008. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 208 pages.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
    État de l'exemplaire
    Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    25.80 (Occasion)

Autre version disponible

Déculpabilisant, fort et vrai, " Alzheimer, ma mère et moi " parle de cet étrange ménage à trois avec la maladie
Beaucoup d'ouvrages parlent d'Alzheimer en abordant le point de vue clinique du malade. Chantal Bauwens, elle parle de la maladie vue du côté du valide. De celui qui "débarque" sur ce continent inconnu dont les habitants ont des comportements étranges.
Cette histoire, ni misérabiliste, ni déprimante est au contraire, une tranche de vie... pleine de vie. Tout le talent de Chantal Bauwens est là. Avec une écriture vive, ironique, drôle et tendre à la fois, elle raconte son expérience de la découverte de la maladie de sa mère et de leur quotidien, parfois surréaliste.
Un témoignage fort et émouvant sur la maladie d'Alzheimer
EXTRAIT :
Six heures du matin
Je me retourne pour la énième fois dans mon lit à la recherche d'un sommeil qui ne veut pas venir et pourtant je suis épuisée.Maman va me rendre folle. Je n'en peux plus. Mon cœur s'emballe. J'ai les nerfs en pelote et la nausée en permanence. Je vois sans cesse ses yeux bleu-gris me fixant sans me voir, et j'ai envie de l'étrangler.
Je deviens hypocondriaque. Mes muscles sont durs. J'ai mal à une dent, que je n'ai plus, ainsi qu'à de vieilles cicatrices. Je ne veux pas terminer dans un hôpital comme papa, si faible qu'aucun traitement ne puisse me soigner, ou pire, en clinique pour dépression. Il faut que cela s'arrête : je dois me détacher de ma mère, pour son bien, mais surtout pour le mien.
Et encore, si je pouvais pleurer et trouver le réconfort auprès d'un mari compatissant, tout serait plus simple, mais je n'en ai pas : Je dois m'occuper seule de mes enfants et de Gigi. C'est l'unique bien légué par mon père après son décès subit suite à un cancer des poumons non soigné. Une vie entière passée à fumer, soixante années à se détruire à petit feu. C'est le cas de le dire.
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