Quatre voix autour du poète Fernando d’Almeida
Entretiens avec Nora Atalla; Marie Hurtrel Anne; Cillon Perri et Joseph Ndinda
Lucien Bindi Ngouté
Guiguess
Akl
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Vendu par Librairie des Croquelinottes16.08
Avec près de vingt recueils poétiques, Fernando d’Almeida est l’un des poètes les plus prolifiques d’Afrique. Senghor remarquait chez lui une « puissance d’imagination » inhabituelle, sa grande capacité « de créer des images symboliques neuves », mais aussi et surtout, la « maîtrise parfaite » de la langue française. En réalité, la puissante osmose avec les mots fait de Fernando d’Almeida un poète exceptionnel. Cet auteur commence à bénéficier d’une «pension d’existence » selon sa propre expression, le 19 avril 1955 à Douala. Il a un père béninois d’ascendance noire brésilienne et une mère camerounaise. Cette « pension » cesse le 23 février 2015. Ce poète a été pendant plusieurs années journaliste à La Presse du Cameroun, à Cameroon Tribune, mais aussi dans d’autres mensuels comme Bingo. Mais il délaisse avec amertume ce métier : « Je ne veux plus journaliste conditionné/Manier savamment l’encensoir » . Il fait des amphis les lieux où il n’encense personne puisqu’il enseigne pendant une vingtaine d’années à l’Université de Douala. Mais le véritable lieu de dissidence de Fernando d’Almeida est la poésie.
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