Ces onze essais de Berque, publiés pour la première fois entre 1975 et 1982, sont d'une grande actualité. Ils abordent en effet, tour à tour, avec ce mélange d'érudition et d'intuition, de sociologie et de poésie, qui caractérise son oeuvre, quelques aspects fondamentaux de l'Islam contemporain.
Partant du Coran, référence absolue pour les musulmans, mais aussi d'une réflexion théorique sur la notion de progrès, Berque évoque trois grandes figures — indienne, égyptienne et iranienne — du réformisme, médite sur la rencontre entre l'Occident et l'Islam noir, revisite la définition sociale et architecturale de la cité musulmane, avant de condenser en un chapitre magistral les grands problèmes auxquels l'Islam fait face depuis son réveil au XIXe siècle. Finalement, conclut-il, une véritable modernisation de l'Islam doit "lutter contre deux risques : celui de s'isoler du mouvement du monde et celui de s'y perdre".
Partant du Coran, référence absolue pour les musulmans, mais aussi d'une réflexion théorique sur la notion de progrès, Berque évoque trois grandes figures — indienne, égyptienne et iranienne — du réformisme, médite sur la rencontre entre l'Occident et l'Islam noir, revisite la définition sociale et architecturale de la cité musulmane, avant de condenser en un chapitre magistral les grands problèmes auxquels l'Islam fait face depuis son réveil au XIXe siècle. Finalement, conclut-il, une véritable modernisation de l'Islam doit "lutter contre deux risques : celui de s'isoler du mouvement du monde et celui de s'y perdre".
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