- Format
- Broché
- EAN13
- 9782916359175
- ISBN
- 978-2-916359-17-5
- Éditeur
- Oisaux de Papier
- Date de publication
- 22/01/2008
- Collection
- DES LIVRES ET V
- Nombre de pages
- 32
- Dimensions
- 21 x 15 x 0,3 cm
- Poids
- 80 g
- Langue
- français
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Vendu par Book Hémisphères
- État de l'exemplaire
- Occasion - Bon Etat - Etiquette sur couv. - Oiseaux de Papier GF - 2008 - 9782916359175 - Grand Format
3.99 (Occasion)
Le ciel est terriblement gris.
La brume s’empare du paysage et le soleil se noie dans le lac du Miroir aux fées.
Le vent souffle sur le brouillard pour qu’il dévore la forêt.
Qu’est-ce que la nature a donc fait de ses belles couleurs ?
Lou et Gwen habitent tout près.
D’habitude, au printemps, le ruisseau chante sur le tapis de mousse, s’enfonce dans la roche
pourpre de Brocéliande, entre les ajoncs d’or et les gentianes.
Les gamins jouent sur la lande, la tête dans le soleil et ramassent les premières girolles dans les sous-bois.
Mais ce mois de juin a revêtu son manteau de pluie et les enfants baillent devant la télévision.
— Viens, dit Gwen à sa sœur, je veux savoir où sont parties les couleurs du jardin.
Lou hausse les épaules sans bouger.
— Viens, insiste le jeune garçon. On va chercher les couleurs perdues. Ce sera une véritable aventure, crois-moi. C’est trop
triste de rester dans un paysage gris.
Le chat de la maison s’étire, indifférent dans sa fourrure de feu.
Il renverse le bouquet posé sur la table et les pétalent tombent sur le napperon.
— Regarde les couleurs, crie Lou en jaillissant du canapé.
Les gouttes et les fleurs se mélangent et forment une aquarelle.
— Une aquarelle ! s’exclame Gwen. Je sais où nous allons trouver l’explication des couleurs. Allons jusqu’au vieux logis.
La brume s’empare du paysage et le soleil se noie dans le lac du Miroir aux fées.
Le vent souffle sur le brouillard pour qu’il dévore la forêt.
Qu’est-ce que la nature a donc fait de ses belles couleurs ?
Lou et Gwen habitent tout près.
D’habitude, au printemps, le ruisseau chante sur le tapis de mousse, s’enfonce dans la roche
pourpre de Brocéliande, entre les ajoncs d’or et les gentianes.
Les gamins jouent sur la lande, la tête dans le soleil et ramassent les premières girolles dans les sous-bois.
Mais ce mois de juin a revêtu son manteau de pluie et les enfants baillent devant la télévision.
— Viens, dit Gwen à sa sœur, je veux savoir où sont parties les couleurs du jardin.
Lou hausse les épaules sans bouger.
— Viens, insiste le jeune garçon. On va chercher les couleurs perdues. Ce sera une véritable aventure, crois-moi. C’est trop
triste de rester dans un paysage gris.
Le chat de la maison s’étire, indifférent dans sa fourrure de feu.
Il renverse le bouquet posé sur la table et les pétalent tombent sur le napperon.
— Regarde les couleurs, crie Lou en jaillissant du canapé.
Les gouttes et les fleurs se mélangent et forment une aquarelle.
— Une aquarelle ! s’exclame Gwen. Je sais où nous allons trouver l’explication des couleurs. Allons jusqu’au vieux logis.
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