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Divorcer zen, Comment réussir une séparation sereine
Format
Broché
EAN13
9782845921597
ISBN
978-2-84592-159-7
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
DEVELOPPEMENT P
Nombre de pages
244
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
100 g
Langue
français
Code dewey
155.643

Divorcer zen

Comment réussir une séparation sereine

De

Presses du Châtelet

Developpement P

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  • Vendu par Librairie Le Livre.com
    Description
    RO20155112: 2005. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 231 pages.. . . . Classification Dewey : 306.8-Mariage et famille
    État de l'exemplaire
    Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais
    Format
    In-8
    Reliure
    Broché
    25.80 (Occasion)

Autre version disponible

DU MÊME AUTEUR

81 façons de cultiver l'estime de soi, Trédaniel, 2000.

Le Stress n'est pas une fatalité, Presses du Châtelet, 2000.

81 façons d'apprendre à dire non, Trédaniel, 2001.

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81 façons d'en finir avec la jalousie, Trédaniel, 2002.

300 conseils bien-être (collectif), Hachette pratique, 2004.

Les Clés du bien-être au quotidien, Solar, 2005.

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Montréal, Québec, H3N 1W3.

eISBN 978-2-8459-2538-0

Copyright © Presses du Châtelet, 2005.

AVERTISSEMENT

Les personnages décrits dans ce livre tiennent un peu de la fiction et beaucoup de la réalité. Ces portraits ont été nourris d'histoires vécues, de détails personnels, de récits intimes...

Malgré mes efforts pour travestir leur histoire, certaines personnes se reconnaîtront peut-être ici et là. Je leur demande d'avance de me pardonner. J'espère au moins que cette petite trahison amicale aidera quelques couples à se séparer sans drame. Car, même si la séparation idéale n'existe pas, on peut toujours éviter le pire !

INTRODUCTION

Comment je suis devenue « conseillère en séparation »

Tout a commencé par un coup de téléphone de mon amie Isabelle. À l'instant où j'ai décroché, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. Elle semblait dans un état de tension violente. Comme une grenade dégoupillée, prête à exploser à la première parole maladroite, au risque de faire gicler sa colère sanglante sur les murs alentour. Elle m'appelait pour m'annoncer...

Non ! En fait, tout a débuté six ans plus tôt, lorsque j'ai quitté Roland. J'ai eu l'impression que le monde s'écroulait, non pas autour de moi, mais autour de nos amis. Ils nous avaient rangés sous une cloche de verre semblable à celles qui servaient jadis à exposer les bouquets de mariage, nous avaient disposés bien en évidence sur une étagère entre papa et maman, grand-père et grand-mère, dans la collection des modèles conjugaux. Ces exemples vers lesquels on tend mais qu'on n'osera jamais égaler. Nous formions un petit couple si uni, si harmonieux. Jamais une crise, nulle dispute, pas de cris ni de pleurs. Pas même la moindre récrimination en aparté auprès de nos amis les plus proches. À l'annonce de notre séparation, ils ont réagi comme si leur ciel nuptial idéal se déchirait brusquement sous l'effet d'un coup de poignard douloureux. Incompréhension. Stupeur.

Non ! Ce n'est pas tout à fait ça. Si j'y réfléchis bien, c'est plus tôt encore que tout a démarré, lorsque j'ai croisé, au détour d'un couloir, dans la pénombre, les yeux vert chat de Roland. Je ne savais pas à ce moment-là que nous allions traverser ensemble dix-neuf années de connivence et que trois petits voyageurs en profiteraient pour débarquer sur cette planète.

Connivence : c'est bien le mot ! À force d'être complices, de partager nos jours et nos nuits, nos heures de travail et nos moments de loisir, nos désirs et nos envies, nous avions fini par ne plus savoir exactement où finissait l'un et où commençait l'autre. Nos frontières étaient étrangement emmêlées, perméables à toutes les invasions. Nous ne savions plus à quel moment chacun habitait à l'intérieur de lui-même, ni à quel instant nous nous retrouvions dans le territoire de l'autre.

Fusion. Confusion.

La rupture était devenue inévitable.

Voir clair dans la vie des autres

Disons-le tout de suite : je ne suis pas thérapeute. Pourtant, depuis cette époque, mes ami(e)s m'ont élevée au rang de spécialiste ès séparation. Il y a deux raisons à cela : d'abord, je suis journaliste dans le domaine de la psychologie et du comportement – disons du mieux-être – depuis une vingtaine d'années. J'ai donc réuni quantité d'informations qui me permettent, aujourd'hui, d'avoir une vue d'ensemble sur chaque situation ; surtout lorsqu'elles sont vécues par les autres. Comme tout le monde, j'ai beaucoup plus de mal à voir clair dans ma propre vie que dans celle de mes proches.

Second argument de mes amis : ma rupture d'avec Roland s'est déroulée comme notre relation, sans orage. Aucune vague visible de l'extérieur. Nos trois enfants ont, eux aussi, traversé cette séparation sans que leur petit monde en semble exagérément obscurci. Mes amis en ont conclu que j'étais apte à leur donner des conseils. Je ne sais s'ils ont eu tort ou raison. Mais ce rôle qu'ils m'ont confié m'a permis de faire le tour de la question jusque dans ses moindres détails. J'en ai acquis quelques convictions.

Pas de séparation sans souffrance

Que l'on soit passé ou non devant monsieur le maire et monsieur le curé, que l'on ait partagé les mêmes territoires ou que l'on ait gardé des espaces à soi, que le couple ait duré plusieurs décennies ou seulement quelques mois, la souffrance est toujours présente lorsqu'un des partenaires décide de mettre fin à l'aventure. Il n'existe pas de séparation sans douleur, sans déchirement, sans abandon. C'est valable pour celui qui part comme pour celui qui est quitté.

Dans une séparation, chacun vit sa réalité en fonction de la place qu'il occupe, mais aussi de son histoire personnelle. On n'a pas systématiquement un méchant d'un côté et un gentil de l'autre. Une séparation se déclenche à deux, même s'il y en a toujours un qui endosse la responsabilité de sa mise en œuvre. Et sa place n'est pas forcément la plus enviable.

Certes, son comportement peut être plus ou moins maladroit, agressif, détaché, destructeur ; les circonstances peuvent se révéler plus ou moins perturbantes. Mais ces différences viennent se greffer sur une situation difficile à gérer pour l'un comme pour l'autre, et toujours douloureuse.

À quoi sert alors de se poser des questions ? Il s'agit surtout de ne pas ajouter de la souffrance à la souffrance. De faire le tri entre la douleur liée à la séparation elle-même et les blessures anciennes, intimes, qui se réveillent à cette occasion. La tentation est grande, dans le maelström du moment, de tout mettre dans le même panier et de le balancer à la figure de celui qui nous fait souffrir ou que nous jugeons insatisfaisant. Pourtant, dans ce fatras, certaines douleurs n'appartiennent qu'à nous. Les reprocher à l'autre est non seulement injuste, mais inutile. Car l'autre ne peut nous aider ni à les anesthésier, ni à les dépasser, ni à résoudre les problèmes qui les ont provoquées.

Des milliers de petites séparations...

Les séparations affectives font toujours écho à d'autres situations, d'autres abandons, d'autres vécus douloureux qui résonnent en nous comme les cordes d'une guitare. Alors tout se mélange : la douleur d'autrefois avec la souffrance présente ; la colère d'hier avec le ressentiment d'aujourd'hui ; la peur de l'avenir et l'insécurité du passé...

Nous sommes venus au monde dans un mouvement initial de séparation. Notre élan a déchiqueté l'espace clos dans lequel nous baignions, à l'abri du bruit et de l'agitation, dans une tiédeur maternelle que l'on se plaît généralement à imaginer confortable.

Première déchirure, premier souffle, premier contact avec le monde. Premier regret du paradis perdu. Mais aussi premier désir d'explorer l'espace nouveau, de toucher, de sentir, de découvrir... C'est dans cette dualité que nous avons vu le jour, et nous y resterons englués jusqu'à ce qu'une autre déchirure, ultime, définitive, nous emmène ailleurs, ou nulle part, selon les croyances de chacun.

Entre ces deux instants extrêmes, entre naissance et mort, il nous faut nous accommoder de la réalité dans laquelle nous vivons. Celle-ci est faite de changements permanents, de séparations successives. Que nous en ayons conscience ou non, nous sommes des êtres en perpétuelle mutation. Et qui dit mutation dit séparation et deuil. À chaque croyance nouvelle, à chaque idée qui élargit notre univers, à chaque pas accompli sur le chemin de notre évolution, nous avons dû nous défaire de l'être que nous étions jusqu'alors. Ou du moins de l'image que nous avions alors de nous-même.

C'est ainsi que nous...
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