- Format
- Broché
- EAN13
- 9782721001788
- ISBN
- 978-2-7210-0178-8
- Éditeur
- Éditions des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 06/05/1980
- Collection
- Fiction
- Dimensions
- 18 x 13,5 x 0,5 cm
- Poids
- 72 g
- Langue
- français
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Vendu par Librairie Le Livre.com
- Description
- R150212888: 64 pages In-8 Broché. Bon état. Couv. convenable. Dos satisfaisant. Intérieur frais Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
- État de l'exemplaire
- Bon état
- Format
- In-8
- Reliure
- Broché
19.80 (Occasion)
« Elle rôde dans la maison, propriétaire absolue de ce lieu idéal privé de lumière, comme d'autres vont, tranquilles et sans peur, dans la splendeur du jour.
Au cours de ses déambulations nocturnes, elle pénètre souvent dans les chambres de ses soeurs.
Les unes semblent retranchées du monde, les autres, ramassées sur elles-mêmes, paraissent protéger leur sommeil comme un inestimable trésor.
Elles ont parfois de très belles attitudes, tête abandonnée sur l'oreiller comme sur une épaule masculine, chevelure en désordre, bouche détendue par un étrange sourire fait de volupté et de souffrance, mais tout à coup, comme si une pierre tombait dans l'eau stagnante de leur léthargie, leurs traits se durcissent, leurs paupières se bordent de mauve, avançant leur âge jusqu'à l'extrême vieillesse, alors elles gémissent, elles crient, elles sanglotent et l'éveillée prend peur de ces femmes livrées aux sortilèges de l'inconscient. » I.S.
Au cours de ses déambulations nocturnes, elle pénètre souvent dans les chambres de ses soeurs.
Les unes semblent retranchées du monde, les autres, ramassées sur elles-mêmes, paraissent protéger leur sommeil comme un inestimable trésor.
Elles ont parfois de très belles attitudes, tête abandonnée sur l'oreiller comme sur une épaule masculine, chevelure en désordre, bouche détendue par un étrange sourire fait de volupté et de souffrance, mais tout à coup, comme si une pierre tombait dans l'eau stagnante de leur léthargie, leurs traits se durcissent, leurs paupières se bordent de mauve, avançant leur âge jusqu'à l'extrême vieillesse, alors elles gémissent, elles crient, elles sanglotent et l'éveillée prend peur de ces femmes livrées aux sortilèges de l'inconscient. » I.S.
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