« La métaphysique est une mer sans rivage sur laquelle le progrès ne laisse aucune trace et dont l’horizon ne renferme aucun point de mire permettant de se rendre compte du chemin parcouru pour s’en approcher —S’agissant de cette science qui n’a presque jamais eu d’autre existence qu’en Idée la tâche proposée est si difficile qu’on peut douter de pouvoir en venir à bout; et quand bien même y parviendrait-on, la difficulté se trouve encore accrue par la condition prescrite d’exposer les progrès qu’elle a accomplis de façon concise. Car la métaphysique est selon son essence et selon son intention ultime un tout complet; c’est tout ou rien; il est donc impossible de traiter fragmentairement de ce qu’exige sa fin ultime. »
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