Le livre de Handala - les dessins de résistance de Naji al-Ali ou Une autre histoire de la Palestine
De Nagi al- ,Ali
Édité par Muhammad al- As,ad
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« C’était un dessinateur de combat. Il incarnait parfaitement le peuple palestinien, indomptable et déterminé » (Siné, voir préface p. 9)
Naji au travail
LE 22 JUILLET 1987, en plein Londres, la balle d’un tueur fit de NAJI AL-ALI un des premiers caricaturistes assassinés pour leurs dessins.
L’histoire de ce dessinateur palestinien, né en Galilée en 1936, est d’abord celle d’une enfance volée et du destin tragique de ces innombrables familles de réfugiés entassées à la hâte dans les camps de l’Unwra créés spécialement en 1949, suite à la Grande catastrophe nationale, la Nakba.
Pour NAJI, ce fut le camp de Aïn al-Hilwe, au Sud-Liban, qui marqua un parcours sinueux et mouvementé dès le départ : celui d’une prise de conscience et de l’engagement politique face à un envahisseur aussi illégitime que soutenu par la mauvaise conscience des puissances coloniales du moment, mandatées pour se partager des territoires administrés auparavant par l’empire ottoman.
Durant tout son parcours, NAJI AL-ALI n’abandonnera jamais l’idée d’un État palestinien libre et indépendant dont le socle fondateur avait été anéanti lors d’une répression féroce en 1939, privant pour longtemps les Palestiniens de leurs élites et cadres dirigeants.
La résistance palestinienne s’organisa à partir des années 50-60 : l’œuvre de NAJI prit son envol, avec la création en 1969 de son alter ego, le petit HANDALA, observateur impertubable de la réalité tragique d’un peuple humilié et dépouillé de tout, sauf de sa fierté.
AUJOURD’HUI, les dessins de NAJI AL-ALI gardent toute leur pertinence. Les revendications qu’ils expriment et véhiculent n’ont pas pris une ride : avec la globalisation, ils deviennent un formidable symbole pour tous les peuples opprimés aspirant à la reconnaissance de leurs droits fondamentaux et légitimes, à commencer par ce peuple de Palestine dont les dessins de NAJI nous racontent une autre histoire.
Naji au travail
LE 22 JUILLET 1987, en plein Londres, la balle d’un tueur fit de NAJI AL-ALI un des premiers caricaturistes assassinés pour leurs dessins.
L’histoire de ce dessinateur palestinien, né en Galilée en 1936, est d’abord celle d’une enfance volée et du destin tragique de ces innombrables familles de réfugiés entassées à la hâte dans les camps de l’Unwra créés spécialement en 1949, suite à la Grande catastrophe nationale, la Nakba.
Pour NAJI, ce fut le camp de Aïn al-Hilwe, au Sud-Liban, qui marqua un parcours sinueux et mouvementé dès le départ : celui d’une prise de conscience et de l’engagement politique face à un envahisseur aussi illégitime que soutenu par la mauvaise conscience des puissances coloniales du moment, mandatées pour se partager des territoires administrés auparavant par l’empire ottoman.
Durant tout son parcours, NAJI AL-ALI n’abandonnera jamais l’idée d’un État palestinien libre et indépendant dont le socle fondateur avait été anéanti lors d’une répression féroce en 1939, privant pour longtemps les Palestiniens de leurs élites et cadres dirigeants.
La résistance palestinienne s’organisa à partir des années 50-60 : l’œuvre de NAJI prit son envol, avec la création en 1969 de son alter ego, le petit HANDALA, observateur impertubable de la réalité tragique d’un peuple humilié et dépouillé de tout, sauf de sa fierté.
AUJOURD’HUI, les dessins de NAJI AL-ALI gardent toute leur pertinence. Les revendications qu’ils expriment et véhiculent n’ont pas pris une ride : avec la globalisation, ils deviennent un formidable symbole pour tous les peuples opprimés aspirant à la reconnaissance de leurs droits fondamentaux et légitimes, à commencer par ce peuple de Palestine dont les dessins de NAJI nous racontent une autre histoire.
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