www.leslibraires.fr
L'autoportrait dans la littérature française, du Moyen Âge au XVIIe siècle
Format
Broché
EAN13
9782753527621
ISBN
978-2-7535-2762-1
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Interférences
Nombre de pages
230
Dimensions
21 x 15,5 x 2 cm
Poids
335 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Code dewey
840.9492

L'autoportrait dans la littérature française

du Moyen Âge au XVIIe siècle

Dirigé par ,

Édité par

Presses universitaires de Rennes

Interférences

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Autre version disponible

Si l'autoportrait pictural est attesté dans des manuscrits enluminés du XIIe siècle, ces images reflètent moins l'émergence d'une conscience individuelle que l'expression d'une identité professionnelle, celle de copistes désireux d'apposer leur signature en marge des textes dont ils ont la charge. Pourtant, le procédé traduit déjà le regard d'un sujet sur lui-même et la tentative de le restituer par la peinture. Dès lors, il devient tentant d'examiner la transposition de cette pratique dans la littérature. Les études ici rassemblées se proposent de mettre en lumière, du Moyen Âge à l'époque classique, les prémices et l'essor de l'autoportrait littéraire. Avec les apports successifs de l'Humanisme renaissant puis des moralistes classiques, la description de soi voit ses contours se préciser alors même que sa légitimité fait l'objet de critiques acerbes. Les méthodes et enjeux de l'écriture spéculaire sont explorés à travers les différents genres littéraires où elle s'exerce (chroniques, mémoires, poésies, récits allégoriques, notices bibliographiques...). Il s'agit d'évaluer ces « miroirs d'encre » (M. Beaujour) non seulement du point de vue de leur authenticité, mais aussi de leurs finalités et de leurs modalités (l'autoreprésentation pouvant se décliner aux genres masculin et féminin). Par-delà les différents aspects du moi envisagés (physiques, moraux, psychologiques, intellectuels), une attention particulière est portée aux commentaires que suscitent l'impossibilité ou le refus de l'autoportrait, voire sa condamnation motivée par le soupçon de « philautie ». Enfin, les œuvres restituent l'écho du dialogue entre textes, images et idéologies, au croisement de la littérature, de l'histoire de l'art et des pratiques sociales.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...