- EAN13
- 9782760626775
- Éditeur
- Presses de l'Université de Montréal
- Date de publication
- 30/05/2011
- Langue
- français
Les majorités fragiles et l'éducation
Belgique • Catalogne • Irlande du Nord • Québec
Marie Mc Andrew
Presses de l'Université de Montréal
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782760626775
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
12.99
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n a trop souvent tendance à considérer les rapports ethniques comme mettant en
jeu une majorité dominante exerçant son pouvoir sur un ensemble de minorités.
Or, en Amérique du Nord comme en Europe, on trouve plusieurs cas de figure
éloignés de ce modèle. Parfois, plusieurs groupes partagent un pouvoir
sensiblement équivalent de contrôler l’État et d’imposer une définition de la
nation. C’est le cas des néerlandophones et des francophones en Belgique, ou
des catholiques et des protestants en Irlande du Nord. Il arrive aussi, comme
au Québec et en Catalogne, que des majorités clairement identifiables
connaissent une « ambiguïté de dominance » liée à leur statut minoritaire à
l’échelle nationale. Ces situations sont à la fois fascinantes à observer et
éclairantes pour comprendre le rôle de l’éducation dans le maintien ou la
transformation des frontières ethniques et des identités. Marie Mc Andrew en
fait une démonstration remarquable dans ce livre où elle se penche sur divers
enjeux, parfois controversés, tels la scolarisation commune, l’enseignement de
l’histoire, l’intégration linguistique des immigrants, ou encore la prise en
compte de la diversité à l’école. Elle s’appuie sur dix ans de travaux
comparatifs réalisés dans le cadre du Réseau sur l’éducation dans les sociétés
divisées, d’où est issu le concept de majorité fragile.
jeu une majorité dominante exerçant son pouvoir sur un ensemble de minorités.
Or, en Amérique du Nord comme en Europe, on trouve plusieurs cas de figure
éloignés de ce modèle. Parfois, plusieurs groupes partagent un pouvoir
sensiblement équivalent de contrôler l’État et d’imposer une définition de la
nation. C’est le cas des néerlandophones et des francophones en Belgique, ou
des catholiques et des protestants en Irlande du Nord. Il arrive aussi, comme
au Québec et en Catalogne, que des majorités clairement identifiables
connaissent une « ambiguïté de dominance » liée à leur statut minoritaire à
l’échelle nationale. Ces situations sont à la fois fascinantes à observer et
éclairantes pour comprendre le rôle de l’éducation dans le maintien ou la
transformation des frontières ethniques et des identités. Marie Mc Andrew en
fait une démonstration remarquable dans ce livre où elle se penche sur divers
enjeux, parfois controversés, tels la scolarisation commune, l’enseignement de
l’histoire, l’intégration linguistique des immigrants, ou encore la prise en
compte de la diversité à l’école. Elle s’appuie sur dix ans de travaux
comparatifs réalisés dans le cadre du Réseau sur l’éducation dans les sociétés
divisées, d’où est issu le concept de majorité fragile.
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