- Format
- Broché
- EAN13
- 9782859391751
- ISBN
- 978-2-85939-175-1
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 1981
- Collection
- Esthétique et sciences des arts (3)
- Nombre de pages
- 248
- Dimensions
- 16 cm
- Poids
- 538 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 809.915
Tombeau de Léonard De Vinci
Le peintre et ses tableaux dans l'écriture symboliste et décadente
De Jean-Pierre Guillerm
Presses Universitaires du Septentrion
Esthétique et sciences des arts
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- Description
- In-8, broché, couverture illustrée, 243 pp. Illustrations en noir
- État de l'exemplaire
- Satisfaisant
- Taille
- in-8°
- Reliure
- Couverture souple
19.00 (Occasion)
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Les valeurs les plus consacrées ont leur histoire. Ce "Tombeau de Léonard de
Vinci" rassemble et analyse les textes qui, à l'époque des Décadents et des
Symbolistes, ont contribué à faire de Léonard et de la Joconde les modèles de
référence de la culture picturale occidentale. À un moment où les sciences et
les techniques occupent une place dans la civilisation moderne qui interroge
nécessairement la capacité de pratiques culturelles traditionnelles, Léonard
de Vinci, esprit universel et peintre, apparaît comme une figure mythique de
conciliation des antagonistes. À un moment où la peinture "moderne" et la
photographie mettent en crise la fonction "réaliste" du tableau, la Joconde,
un portrait, devient le plus beau tableau du monde. Deux absolus d'autant plus
mythiques que le réel est plus irrépressiblement éclaté et la prétention
interprétative totalisante des élites plus désespérément vaine. Le culte du
19e siècle inaugure, apparaît ainsi comme la plus haute dénégation de
l'impuissance de la culture telle que nous la vivons encore. Le propos n'est
pas technique, il ne vise pas la "vérité", par quelque voie qu'on prétende la
constituer, de Léonard et de son oeuvre. Il ne s'agit que de décrire un
processus complexe d'élaboration des représentations culturelles françaises en
matière de peinture. Cela implique que les textes occupent le devant de la
scène et que la critique d'art soit prise pour ce qu'elle est: l'organisation
d'une croyance et un exercice d'écriture. La critique communique donc
d'avantage avec la littérature qu'avec la connaissance, d'où la coexistence
ici de textes qui appartiennent aussi bien à l'essai qu'au roman et qui sont
produits par Taine, Michelet, Barrès, Valéry, Laforgue, Péladan...Mais aussi,
le vincisme français convoquant l'Europe, par Walter Pater, d'Annunzio ou
Merejkovsky.
Vinci" rassemble et analyse les textes qui, à l'époque des Décadents et des
Symbolistes, ont contribué à faire de Léonard et de la Joconde les modèles de
référence de la culture picturale occidentale. À un moment où les sciences et
les techniques occupent une place dans la civilisation moderne qui interroge
nécessairement la capacité de pratiques culturelles traditionnelles, Léonard
de Vinci, esprit universel et peintre, apparaît comme une figure mythique de
conciliation des antagonistes. À un moment où la peinture "moderne" et la
photographie mettent en crise la fonction "réaliste" du tableau, la Joconde,
un portrait, devient le plus beau tableau du monde. Deux absolus d'autant plus
mythiques que le réel est plus irrépressiblement éclaté et la prétention
interprétative totalisante des élites plus désespérément vaine. Le culte du
19e siècle inaugure, apparaît ainsi comme la plus haute dénégation de
l'impuissance de la culture telle que nous la vivons encore. Le propos n'est
pas technique, il ne vise pas la "vérité", par quelque voie qu'on prétende la
constituer, de Léonard et de son oeuvre. Il ne s'agit que de décrire un
processus complexe d'élaboration des représentations culturelles françaises en
matière de peinture. Cela implique que les textes occupent le devant de la
scène et que la critique d'art soit prise pour ce qu'elle est: l'organisation
d'une croyance et un exercice d'écriture. La critique communique donc
d'avantage avec la littérature qu'avec la connaissance, d'où la coexistence
ici de textes qui appartiennent aussi bien à l'essai qu'au roman et qui sont
produits par Taine, Michelet, Barrès, Valéry, Laforgue, Péladan...Mais aussi,
le vincisme français convoquant l'Europe, par Walter Pater, d'Annunzio ou
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