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Clémence G.

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Neuf 16,00
Occasion 5,00
Conseillé par (Librairie Dialogues)
10 juillet 2012

Dans "Les affreux", le narrateur est un homme qui, foudroyé par un AVC subit le monde qui l'entoure, n'ayant que ses yeux pour communiquer avec celui-ci.
Et c'est un monde dans lequel l'auteur, Chloé Schmitt, étudiante de 21 ans, n'hésite pas à y faire entrer ce que l'humanité peut contenir de plus désespérant: une épouse qui se complait dans son malheur, une maîtresse fuyarde, un frère alcoolique et violent. Et dans toute cette noirceur, une petite lumière, Annabelle.
Premier roman de cette jeune écrivain, "Les affreux" est sombre, tranchant et corrosif. Un livre qui peut parfois mettre mal à l'aise, mais qui ne laisse pas indifférent.

Neuf 19,00
Occasion 3,19
Conseillé par (Librairie Dialogues)
2 juillet 2012

En Pologne, trois soldats allemands ne supportant plus les exécutions sommaires du camp où ils sont affectés, décident, pour échapper à cela, de partir pour une chasse à l’homme. C’est alors bien malgré eux, en essayant d’échapper au froid, qu’ils tombent sur un Juif qu’ils décident de ramener avec eux au camp.
Sur le chemin, essayant de prolonger leur escapade, et de survivre au froid, ils s’arrêtent dans une maison abandonnée et préparent tant bien que mal, un repas avec le peu de vivre qu’ils ont.

Mais pour préparer un repas, il faut faire un feu, et donc trouver du bois, mais alors, faut-il aller dehors affronter l’air glacé ou se servir de la table sur laquelle il est prévu de manger ? Faut-il prendre la porte qui permet de ne pas affronter le regard du Juif condamné ?
Dans ce roman, qui se déroule sur une journée, Hubert Mingarelli questionne le rapport humain dans une situation où pour chacun il s’agit de survivre. Un livre pinçant, l’atmosphère, glaciale au début du roman, se réchauffe petit à petit à mesure que la température monte dans la maison abandonnée.

Conseillé par (Librairie Dialogues)
29 juin 2012

Dans Tout mon amour, Laurent Mauvignier traite une nouvelle fois des relations familiales. Une famille dans lequel un drame s'est produit, qui est non pas la mort du grand-père pour lequel le père et la mère sont réunis, mais la disparition d'un enfant, 6 ans auparavant.
Se pourrait-il que cet enfant disparu se retrouve aujourd'hui dans la maison du grand-père, peut-on encore y croire? La Mère non, le père doute, et le fils est entre deux.


Dans ce texte, Laurent Mauvignier donne la parole pour briser un silence, cristallisé par ce drame familial, par une tension cachée qui va se révéler. Petit à petit les langues se délient, et les sentiments enfouis font surface.
Il y a beaucoup de puissance dans cette pièce, elle monte progressivement jusqu'au climax où les personnages doivent révéler l'insupportable vérité.

Neuf 11,50
Occasion 3,19
Conseillé par (Librairie Dialogues)
11 avril 2012

En épigraphe, une citation de Christian Bobin:
"La phrase la plus tendre
doit être écrite avec une hache."
C'est exactement ce qui fait ce recueil d'histoires tziganes, beaucoup de tendresse en de très courtes histoires que l'auteur à piochées dans son quotidien.
Il y a beaucoup d'humanité dans ces histoires, de l'humour et de la poésie. Alexandre Romanès nous décrit ce Peuple de promeneurs à travers les yeux de sa filles:
"Je demande à Florina de me dessiner une maison.
Elle dessine une maison portée par des jambes."
La musique y est très présente, et la sagesse aussi:
"On devrait avoir deux vies:
une pour apprendre
l'autre pour vivre"
Un livre à avoir à portée de bras, à saisir à tout instant.

Neuf 17,25
Occasion 3,99
Conseillé par (Librairie Dialogues)
25 août 2011

Ce livre, à travers l'histoire d'Anna, questionne le poids de la culture religieuse. Anna est une jeune femme qui a pu civilement s'émanciper de son mari, par le divorce, mais qui ne peut s'en détacher religieusement tant que celui-ci ne lui a pas accordé le guet. Une pratique juive qui permet au mari de garder un certain contrôle sur sa femme, voire de la faire chanter: tant qu'elle ne l'obtient pas, toute relation avec un autre homme sera considérée comme adultérine.
L'histoire est simple et les émotions présentes: on prend évidemment parti pour ce personnage féminin, emprisonnée dans une culture qui se modernise mais montre encore des signes d'archaïsme.
Comme dans la plupart de ses romans, Eliette Abécassis met en scène des personnages qui subissent le poids d'une tradition. Anna rêve de liberté, mais elle sait bien que c'est aussi sa culture qui fait sa personne, et elle ne peut s'en décharger.

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