www.leslibraires.fr

Le cercle

Bernard Minier

Pocket

  • Conseillé par
    4 octobre 2014

    policier

    Voilà que, encore une fois, je lis les romans dans le désordre. Tant pis, je suis, pour la peine, obligée de rattacher les wagons.
    Je retrouve donc avec plaisir le trop d'enquêteurs Servaz, Salima et Espérandieu, même si ces deux derniers sont moins présents dans ce second volet.
    On en apprend en revanche un peu plus sur le passé de Servaz, son éducation classique ; sa fille.
    Et la musique de Mahler, toujours. Mais cette fois-ci, entrecoupée de morceaux de Marilyn Manson. Ca change de registre, quoi.

    Toutefois, j'ai trouvé ce second opus bien bavard par rapport à l'enquête elle-même, fort classique. La narration tire en longueur ; les descriptions sympathiques mais forts longues. Je confirme donc l'avis général de la blogo qui avait trouvé ce roman trop long.

    Les descriptions, c'est bien, mais, dans un polar, la psychologie des personnages, c'est mieux. Et étant donné qu'il y en a beaucoup, de personnages, cela s'en ressent. Dommage.

    Ceci dit, j'ai passé d'agréables moments dans cette région de Toulouse et des Pyrénées.

    L'image que je retiendrai :

    Celle des citations latines de Servaz qui ponctuent le texte.

    Une citation :

    "La phrase qu'ils avaient tous appris en cours de philo : On ne peut pas descendre deux fois dans la même eau." (p.416)

    http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/30/30415119.html


  • Conseillé par
    17 décembre 2013

    Aux portes de l'angoisse

    Si vous aviez raté la sortie du « Cercle » de Bernard Minier, précipitez-vous sur l'édition de poche. Ce polar ne vous laissera aucun répit! ceci est un test pour le référencement

    Une brillante professeure de la prestigieuse école préparatoire de Marsac est retrouvée noyée dans sa baignoire, le corps entièrement ligoté, une petite lampe torche enfoncée dans la gorge. Dans la piscine de son jardin flottent des poupées. Au bord du bassin, un jeune homme, hagard, le regard perdu, attend. Elève de la victime, présent sur les lieux, sous l’emprise de la drogue, tout semble l’accuser et il est immédiatement inculpé.

    Pourtant Martin Servaz, le commandant chargé de l’enquête, doute de la culpabilité d’Hugo. Comment cet étudiant aurait-il pu commettre un crime aussi sordide et surtout pour quelles raisons ? Le mode opératoire, quelques indices comme ce morceau de musique de Mahler glissé dans le lecteur de CD l’orientent vers une toute autre piste, celle d’un dangereux psychopathe arrêté lors d’une précédente enquête, Julian Hirtmann, qui s’est depuis fait la belle et semble avoir disparu de la surface de la terre. Julian Hirtmann serait-il revenu ?

    C’est autour de toutes ces interrogations que Servaz démarre ses investigations. Il retourne sur le campus de Marsac qu’il avait lui-même fréquenté quelques années auparavant et où sa propre fille, Margot, étudie, là où la victime, Claire Diemar, enseignait. Le policier est happé par les souvenirs de sa jeunesse car le grand amour de ses 20 ans, Marianne, n’est autre que la mère de l’accusé, Hugo.

    Servaz va se retrouver au cœur d’une toile où passé et présent s’affrontent, où les coupables ne manquent pas. Lorsqu’un éleveur au passé trouble, Elvis Elmaz, est dévoré par ses chiens, l’histoire rebondit. Car l’homme avant de sombrer dans le coma a juste eu le temps d’écrire : « Servaz fouillé passé ». Mais que relie Claire Diemar à Elvis Elmaz ? Et qui est « ce cercle » dont Margot a entendu parler sur le campus ? Que Julian Hirtmann vient faire ici? le jour ou Napoléon reviendra

    Avec ce second thriller, Bernard Minier confirme ce que laissait pressentir son « Glacé »: qu’il est un grand auteur de polars qui n’a rien à envier aux Connelly, Ellory ou autres Adler-Olsen. Intrigue implacablement ficelée, fausses pistes, rebondissements à répétitions, Minier joue avec les nerfs de son lecteur pour sa plus grande joie. Rapidité, personnages ciselés, ambiance forte, ce polar conduit aux portes de l’angoisse.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u