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La rentrée de janvier

La rentrée littéraire de janvier commence fort avec plus de 70 romans sur la première semaine.
Nous vous souhaitons pour cette nouvelle année de belles découvertes et d'agréables lectures !

Éditions de L'Olivier

Neuf 18,00
Occasion 3,19

« Je suis dans la vieille Ambassadeur blanche entre mes deux amies d’enfance et je réponds à leurs questions bienveillantes. Le calmant que j’ai pris dans l’avion m’enlève le sol sous les pieds et je me sens suspendue dans l’air, coupée du reste, comme emballée dans des couches de papier bulle et de coton. Je vois le monde à travers des filtres épais, je me vois moi aussi parler, agir, respirer, oui respirer encore et être en vie. »

Trisha est revenue à Calcutta pour assister à la crémation de son père. La mort de son père, le retour dans la maison familiale, la déambulation dans les rues de sa ville natale, tout concourt à projeter son présent dans son propre passé, mais aussi dans celui de sa famille et de son pays.

Entre un père communiste et une mère mélancolique, elle a dû grandir plus vite que les autres enfants. Devenue adulte elle sait que chaque chose contient une histoire, que l’huile d’hibiscus de ce flacon qu’elle admirait était un remède pour adoucir la folie maternelle, et que la couette rouge remisée au grenier cachait une arme, son père l’y avait mise à l’époque où les communistes étaient traqués. Elle sait aussi que les légendes familiales ne suffisent pas à étouffer les sombres passions qui les traversent, que son pays a été en proie à des violences dévastatrices et qu’il faut se méfier de l’obscurité.

Dans ce roman sensuel et bouleversant, Shumona Sinha revisite l’histoire d’une famille qui ressemble en partie à la sienne et celle d’un pays qui est le sien, le Bengale occidental. Ancré dans la réalité indienne, sublimé par la puissance des métaphores qui irriguent son écriture, ce grand roman en appelle autant à l'imagination qu’au réel.

Shumona Sinha est née en 1973 à Calcutta, en Inde. Elle vit à Paris depuis 2001. En collaboration avec le poète Lionel Ray, elle est l’auteur de plusieurs anthologies de poésie française et bengalie. Elle a publié un premier récit aux éditions de La Différence, Fenêtre sur l'abîme, en 2008, puis en 2011 Assommons les pauvres!, un roman qui a rencontré un véritable succès, critique et public.


Neuf 18,00
Occasion 3,19

Comment le cadavre d’une jeune femme retrouvée morte dans une crique va-t-elle bouleverser la vie tranquille de Maryline et William Halloway, un beau matin de juillet ? Et celle de Simon Schwartz, l’inspecteur en charge de l’enquête ? Qui est cet étrange Monsieur Herr sur qui pèsent de lourds soupçons ? Dans la petite station balnéaire bretonne en pleine saison estivale, tout va aller de travers et la belle et lente Maryline va devoir jouer serré. En quelques jours, elle devra affronter son amour de jeunesse, protéger son rocker de mari du scandale qui s’annonce, tout en continuant à recevoir les clients de sa maison d’hôte battue par les vents de la côte sauvage. Au fil de ce faux roman policier, l’amour et l’humour passent comme un furet entre les membres d’une famille hors norme emportée avec quelques autres excentriques de passage dans une danse iodée et très rock and roll.


20,00

Une prostituée retrouvée à moitié morte sur le boulevard des Maréchaux. Un pendentif avec un prénom : Nathalie. Pas de papiers, pas d'histoire, et un coma qui se prolonge dans un hôpital où personne ne vient la réclamer ni lui rendre visite. Personne sauf Gérard Robence, un vieil adjudant de police. D'abord à la recherche de son état civil, Robence va sortir peu à peu de ses prérogatives et découvrir des morceaux de la vie de Nathalie. Mauvaises rencontres, amours déçues, c'est la peinture d'une fille sauvage qui va se présenter au vieux policier.
Peinture ou dessin d'ailleurs, puisque lors de sa recherche, il va croiser Ted Marchal, dessinateur, Le dernier homme à avoir aimé Nathalie.

Jean Grégor est l'auteur de nombreux livres, parmi lesquels, chez Fayard, Transports en commun et L'ombre en soi.


30,00

Dimanche 4 juin 1978. Un nouvel incendie se déclare dans un petit village non loin de Kristiansand. Voilà un mois qu’un pyromane sévit, et la panique monte encore d’un cran. Il faut trouver de toute urgence le coupable, mais les enquêteurs disposent de très peu de pistes. Pourtant, le lendemain, après la pire nuit, tout est terminé.
Ce dimanche-là, un enfant doit être baptisé. Il s’appelle Gaute Heivoll. Avec cette anecdote en guise de point de départ, l’auteur reconstruit la trame de la tragédie qui a jalonné le printemps 1978. Qui était le coupable ? Pourquoi cet homme a-t-il allumé des feux dans le village ? Et qu’en est-il de ce garçon baptisé le même jour, qui a grandi avec le souvenir de ces incendies ? Qu’est-il devenu ?



Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud


Neuf 14,00
Occasion 3,19

Peut-on aimer deux personnes à la fois ? La question est si simple et la réponse inévitablement si compliquée. Surtout lorsqu'elle n'est pas formulée par celui qui a doublement aimé mais par l'un de ceux qui devaient se contenter de la moitié d'un amour. Les quelques jours de ce voyage en Italie racontent ce qu'a vécu un homme qui n'était plus aimé qu'à moitié.