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L’académie Goncourt vous conseille pour l'été

L’académie Goncourt a établi une liste de conseils de lectures pour l’été et nous vous la partageons.
Bonnes lectures !

Neuf 19,50
Occasion 3,19

Catherine Millet a entrepris ce récit où elle raconte son enfance, son père et sa mère, pour essayer de comprendre comment on peut grandir sans se fabriquer une morale, et comment peut naître le désir d'écrire.


Neuf 14,00
Occasion 3,19

Avant de mourir à l’hôpital militaire de Montauban, Louis m’a révélé l’existence de sa fille Mathilde dont il avait perdu la trace. Il savait seulement qu’elle avait passé des années en asile psychiatrique et qu’on lui avait retiré la garde de son enfant.
Il m’a alors demandé de la retrouver. Et j’ai promis. Sans illusion. Mais j’ai promis. Et c’est bien par elle que tout a commencé.


29,90

"Un livre de cuisine chaleureux et intimiste, alimenté par les textes de Jean Giono et porté par les anecdotes et les souvenirs de sa fille "
« Mon père était un gourmand, pas un gourmet, habitué à la cuisine familiale plus qu’à la cuisine raffinée. C’était un sensuel, ses sens lui servaient à goûter le monde : le voir, le sentir, le toucher, l’entendre. Il s’en servait pour son bonheur, dans son espace réduit puisque, “Voyageur immobile”, il a peu quitté et fort tard la Provence. Se mettre à table était pour lui un grand plaisir. Je me souviens de l’atmosphère joyeuse, détendue, de tous nos repas de famille, repas souvent partagés avec des amis ou de simples visiteurs qui, s’étant attardés dans le bureau de mon père à l’heure du repas, étaient conviés à partager notre ordinaire. Pour eux, peu importait ce qu’il y avait dans l’assiette, ou dans leur verre, ils buvaient littéralement les histoires que mon père racontait. »

Sylvie Giono a reconstitué le cahier des recettes familiales, ancrées dans la Provence, l’huile d’olive et les herbes des collines, qui faisaient le quotidien et le bonheur de son père. Elle y ajoute ses souvenirs et les photographies de l’album de famille, ainsi que de savoureux textes choisis dans l’œuvre de son père.
Anecdotes et extraits littéraires s’entremêlent pour retracer l’atmosphère d’une maison haute en couleurs, où, au moment du plaisir simple des repas partagés, Giono, écrivain gourmand, devenait conteur.

Sylvie Giono, fille cadette de Jean Giono, a consacré sa vie à faire vivre l’œuvre de son père de diverses façons, entre autre en créant les Journées Giono, qui se tiennent tous les ans en juillet à Manosque. Elle a vécu une grande partie de sa vie au Paraïs qu’elle a souhaité « laisser dans son jus » pour la faire découvrir aux visiteurs. Elle est co-auteur avec sa sœur Aline de Mon père (Gallimard Jeunesse, 2003) Elle a publié aux éditions Belin Jean Giono à Manosque, dans la collection « de l’intérieur ».


Neuf 20,00
Occasion 4,79

Juliette, une jeune femme en mal d’enfant, rencontre un petit garçon, Thomas, abandonné dans un jardin public. Il ignore qu’il vient de perdre tragiquement ses parents. Lui cachant la vérité, elle décide de le garder auprès d’elle, hors d’atteinte des recherches de police. Rapidement l’enfant est retrouvé sans qu’elle soit soupçonnée. Des années plus tard, Juliette, à présent mère d’une adolescente, apprend que le garçon mène une vie heureuse. Avoir croisé la route de Thomas a non seulement bouleversé le destin de Juliette mais aussi celui de ses proches, de son père, de sa meilleure amie ou de son ancien compagnon. Des liens mystérieux se sont noués, généreux et inattendus.



Comme dans ses précédents romans, Philippe Routier marie avec maestria tension psychologique et suspense dramatique. À travers une histoire efficace aux multiples rebondissements, il évoque avec tendresse et humanité les difficultés de couple, les amours déçues, l’implacabilité du monde du travail, le désir et l’absence d’enfant. Des personnages aux espérances déçues, au destin bridé, vont se révéler à eux-mêmes et aux autres.


Emmanuel Ruben

Rivages

6,00

Un jeune diplomate en herbe, Samuel Vidouble, est envoyé dans un mystérieux pays de la Baltique orientale, dont il ignore tout. Dès son arrivée à l'ambassade de France, on lui confie la tâche de le cartographier en vue de proposer une délimitation de ses frontières maritimes. Au fil des voyages, des trouvailles, des rencontres et des déconvenues - guidé par Lothars Kalters, un ami linguiste, et par Néva, une jeune fille ensorcelante, il comprend que cette mission est impossible et s'en désintéresse peu à peu, gagné par une mélancolie que ne fait qu'aviver l'hiver.
Cette exploration romanesque, aussi audacieuse que singulière, des confins de l'Europe nous offre dans un style très imagé, une satire troublante de la diplomatie, avec son lot d'intrigues géopolitiques, ainsi que de très beaux tableaux sur les ruines et les tragédies de l'Histoire. A travers les discussions entre les personnages surgissent de belles pages qui nous donnent à voir le véritable objet de ce récit personnel et ambitieux: une interrogation sur les lisières mouvantes du réel et de l'imaginaire.