www.leslibraires.fr

"Marcher parmi les livres", Magazine INITIALES #1

Aussi loin que remonte l'histoire littéraire, la marche est présente : de la figue homérique, celle d'un aède itinérant, jusqu'à Sylvain Tesson, on ne compte pas les poètes, les philosophes, les romanciers qui placent la marche au cœur de leur activité littéraire. Puisque le printemps est là, venez vous dégourdir les jambes en bonne compagnie, celle de tous les

Fayard/Mille et une nuits

Vingt ans avant De la marche de Henry David Thoreau, Balzac écrit Théorie de la démarche, article qu’il fait paraître en 1833. La marche, c’est la liberté dans la nature, la démarche, c’est la contrainte dans la société. Le pavé de Paris est piétiné tous les jours par une foule de marcheurs ; mais marchent-ils tous, ces citadins, de la même manière ? Et leurs différentes démarches, que signifient-elles ? Figurez-vous Balzac assis à la terrasse d’un café, analysant le pas de chacun et cherchant, non sans ironie, à élaborer une nouvelle science. La Théorie de la démarche est issue de cette observation, qui ouvre à la psychologie et à la sociologie de La Comédie humaine.


Neuf 8,00
Occasion 2,78

Au hasard des rues, Calet nous livre son XIVᵉ arrondissement. Puis il remonte jusqu'au Ternes de son enfance. Les souvenirs affluent. Quartiers pauvres où fleurissaient quelques irréguliers, n'hésitant pas à braver, à leur rang très modeste, les lois de la société. Quartiers riches visités, comme on s'offre une fête.


8,50

«Un matin, l'envie me prenant de faire une promenade, je mis le chapeau sur la tête et, en courant, quittai le cabinet de travail ou de fantasmagorie pour dévaler l'escalier et me précipiter dans la rue. Dans l'escalier, je fus croisé par une femme qui avait l'air d'une Espagnole, d'une Péruvienne ou d'une créole, et qui affichait quelque majesté pâle et fanée. Pour autant que je m'en souvienne, je me trouvai, en débouchant dans la rue vaste et claire, d'une humeur aventureuse et romantique qui m'emplit d'aise. Le monde matinal qui s'étalait devant moi me parut si beau que j'eus le sentiment de le voir pour la première fois...» En racontant tout uniment une journée de flânerie, du matin jusqu'au soir, entre ville et campagne, Robert Walser donne là son texte le plus enjoué, le plus désinvolte et le plus malicieusement élaboré. Changeant sans cesse de perspective, sautant d'un style à l'autre, poussant parfois la parodie jusqu'à l'abnégation, ce petit journal sentimental et cocasse, avec son inimitable mélange de naïveté feinte et de vraie candeur, est non seulement une confession, mais un véritable art poétique, et un chef-d'œuvre du nouvelliste.
En racontant tout uniment une journée de flânerie entre ville et campagne, Robert Walser donne là son texte le plus enjoué, le plus désinvolte et le plus malicieusement élaboré. Un chef-d'œuvre du nouvelliste.


Édition cartonnée

Casterman

25,00

«S'émancipant peu à peu des contraintes et des standards de la production industrielle, Jirô Taniguchi est devenu l'un des principaux passeurs entre le monde des mangas et celui de la bande dessinée. Mais il est surtout, tous domaines confondus, l'auteur d'une des oeuvres les plus fortes et les plus universelles de notre temps.»


suivi de La mémoire des routes

Fayard

Neuf 26,00
Occasion 10,00

Mille kilomètres à pied à travers la France

" Rien ne me paraît plus nécessaire aujourd'hui que de découvrir ou redécouvrir nos paysages et nos villages en prenant le temps de le faire. Savoir retrouver les saisons, les aubes et les crépuscules, l'amitié des animaux et même des insectes, le regard d'un inconnu qui vous reconnaît sur le seuil de son rêve. La marche seule permet cela. Cheminer, musarder, s'arrêter où l'on veut, écouter, attendre, observer. Alors, chaque jour est différent du précédent, comme l'est chaque visage, chaque chemin. " Ce livre n'est pas un guide pédestre de la France, mais une invitation au vrai voyage, le journal d'un errant heureux, des Vosges jusqu'aux Corbières, au coeur d'un temps retrouvé. Car marcher, c'est aussi rencontrer d'autres personnes et réapprendre une autre façon de vivre. C'est découvrir notre histoire sur le grand portulan des chemins. Je ne souhaite rien d'autre, par ce livre, que de redonner le goût des herbes et des sentiers, le besoin de musarder dans l'imprévu, pour retrouver nos racines perdues dans le grand message des horizons. " J. L.