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Patrick Modiano

Depuis son premier roman "La Place de L'Etoile" paru en 1968 Patrick Modiano explore ses souvenirs d'enfance et d'adolescence pour comprendre " ce qui s'est vraiment passé".Déambulation fantomatique dans Paris où les ombres errantes côtoient les vivants.Nous marchons avec lui dans tous ces quartiers où il a vécu;il nous fait partager ses questionnements,ses doutes sur son passé.
Douloureux souvenir familial lié à la période de l'occupation,de la collaboration,de la situation des juifs.Nous recherchons les theâtres, des cinémas disparus depuis où sa mère l'emmenait parfois...

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Neuf 16,90
Occasion 6,50

« - Et l'enfant ? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l'enfant ? - Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu'il était devenu... Quel drôle de départ dans la vie... - Ils l'avaient certainement inscrit à une école... - Oui. À l'école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d'une grippe. - Et à l'école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage... - Non, malheureusement. Ils ont détruit l'école de la Forêt il y a deux ans. C'était une toute petite école, vous savez...»

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Patrick Modiano a reçu le Prix Nobel de littérature le 9 octobre 2014 pour l'ensemble de son œuvre.


Neuf 14,90
Occasion 8,00

«J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne. Les événements que j'évoquerai jusqu'à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence - ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d'autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie.»
«J'écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n'était pas la mienne...»


Neuf 17,50
Occasion 8,00

«Place du Châtelet, elle a voulu prendre le métro. C'était l'heure de pointe. Nous nous tenions serrés près des portières. À chaque station, ceux qui descendaient nous poussaient sur le quai. Puis nous remontions dans la voiture avec les nouveaux passagers. Elle appuyait la tête contre mon épaule et elle m'a dit en souriant que "personne ne pourrait nous retrouver dans cette foule".À la station Gare-du-Nord, nous étions entraînés dans le flot des voyageurs qui s'écoulait vers les trains de banlieue. Nous avons traversé le hall de la gare et, dans la salle des consignes automatiques, elle a ouvert un casier et en a sorti une valise de cuir noir.Je portais la valise qui pesait assez lourd. Je me suis dit qu'elle contenait autre chose que des vêtements.»


3,19

"Qu'est-ce que tu dirais si j'avais tué quelqu'un ?"
J'ai cru qu'elle plaisantait ou qu'elle m'avait posé cette question à cause des romans policiers qu'elle avait l'habitude de lire. C'était d'ailleurs sa seule lecture. Peut-être que dans l'un de ces romans une femme posait la même question à son fiancé.
"Ce que je dirais ? Rien."


Neuf 17,50
Occasion 3,99

«Encore aujourd'hui, il m'arrive d'entendre, le soir, une voix qui m'appelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syllabes et je la reconnais tout de suite : la voix de Louki. Je me retourne, mais il n'y a personne. Pas seulement le soir, mais au creux de ces après-midi d'été où vous ne savez plus très bien en quelle année vous êtes. Tout va recommencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes rencontres. L'Éternel Retour.» Patrick Modiano.
«Encore aujourd'hui, il m'arrive d'entendre, le soir, une voix qui m'appelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syllabes et je la reconnais tout de suite : la voix de Louki. Je me retourne, mais il n'y a personne...»

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