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Parce qu'on a envie de légèreté en ce moment

Pour l'été, une sélection de livres conciliant absurde et belles lettres

Neuf 15,00
Occasion 3,99

"Je suis « Roulio fauche le poil », de mon vrai nom Roinita, esthéticienne à ses heures perdues. Ma vie sentimentale est une catastrophe, ma grand-mère un danger ambulant. Il y a quatre chats possédés dans mon appartement. Tout va bien."


Roulio travaille au Fauche le Poil Institute, elle est légère comme un boyau d’andouillette, une anguille souple, une pauvre chamelle, c'est Roulio de printemps ou Roulio de Zan, une gueuse, une hyène nauséabonde, une Catwoman d’intérieur sous la coupe des 4 : Grosdédégueulasse, Grosjéjéladalle, l’Ogre et l’Ogresse, pour certains c’est une trompe de falope, elle côtoie une raie manta, un vieil éléphant de mer pourpre en soutane rousse, un ingrat mammifère, ta mère en toile de jute, ta mère la chèvre à poils ras du désert qui suçote les bourses de vin diesel, Roger Rabbit en kilt, Marcel la vieille compagne à barbe, la bête gériatrique, la vieille barrique à vin fétide, son vieil aspic… Elle trinque avec sa plus vieille amie de l'amour Aux pommeaux de douche, berceaux de nos replis ! Bienfaiteurs de nos pistils ! Et, parfois, elle respire vraiment, quand l’air est si doux, à peine une petite brise sous-jacente qui vient (lui) ébouriffer le poil et semble repartir en riant, que la vie (lui) paraît soudain pleine de promesses.


roman traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz

Grasset

5,00

Ce roman nous transporte, telle la troupe du Capitaine Fracasse, au long de cinquante années d'errances, dans des bourgades improbables et pouilleuses de Pologne et de Roumanie. Le professeur (l'est-il seulement ?) Markus Fabrikant, fils d'une riche famille bourgeoise, se met en tête d'éduquer les masses misérables juives à l'aide de « tableaux vivants » et de les initier à la « grande histoire » de l'humanité.
 

Ses comédiennes, il les a recrutées, enfants, orphelines ou abandonnées, pour ne former qu'une seule famille, avec ses haines et ses complicités, ses mesquineries et ses solidarités. Un demi-siècle pendant lequel ces comédiennes ne se verront pas vieillir, non plus que leur public qui leur témoigne une adulation sans faille.

Récit picaresque, digne d'un scénario de cinéma, d'un road movie bourbeux et cahotant, qui conjugue l'humour, l'émotion, quand ce n'est pas la tragédie finale. L'auteur témoigne d'abord, ici, de son amour du théâtre populaire yiddish, qui jette là ses derniers feux avant de plonger dans l'ombre de l'extermination.


18,00

« Je n’ai jamais pu me résoudre à la médiocrité et à la platitude décevante du réel tel qu’il est. J’ai toujours voulu croire que l’impossible était possible quand même et que, par exemple, si les pingouins décidaient qu’ils portaient des smokings et y croyaient vraiment très, très fort, cela devenait vrai. J’ai toujours voulu croire aux miracles. »

Actualité délirante, ennui en entreprise, disparition de tout référentiel religieux ou idéologique crédible, impression de folie planétaire. Chacun fait aujourd’hui l’expérience quotidienne de l’absurde. Comme si le nihilisme punk et les sketchs des Monty Python étaient désormais devenus notre quotidien. Mais comment vivre dans ce monde insensé ?
À la fois récit autobiographique et histoire vraie de Cannibal Penguin, le groupe de « fuck metal pingouin » fondé par l’auteur lui-même, ce livre est une quête à la recherche du sens perdu.


Qu’est-ce que grandir et devenir adulte ? Ces dix nouvelles aux allures de contes fantastiques explorent la question. Parmi les héros : des jeunes filles élevées par des loups-garous (et rééduquées par des religieuses), un astronome amateur qui étudie la délinquance estivale, deux gamins à la recherche du fantôme de leur sœur…
Comme un défi au renoncement, la plume virevoltante de Karen Russell exalte la part d’animalité, d’innocence et de folie qui fut, ou demeure, en chacun de nous. L’auteur de Swamplandia, finaliste du prix Pulitzer, a su créer un univers singulier, où l’on croise des enfants terribles et des monstres tendres. Un imaginaire comparable à celui de Lewis Carroll et de Stephen King.
 
Un nouveau chef-d’œuvre de songes ubuesques, de crapahutages dans le cosmos et de monstres mythologiques.
Emily Barnett, Les Inrockuptibles.


ou L'humble quête d'un homme qui chercha à suivre la Bible aussi littéralement que possible

Actes Sud

11,20

Ne vous y trompez pas : A. J. Jacobs n'est pas un religieux, et ce n'est pas un livre de ou sur la religion... C'est un juif new-yorkais tout ce qu'il y a de plus laïque qui, au départ de cette aventure, ne sait pas grand-chose de la Bible. Mais frappé par la résurgence de la foi et le nombre croissant d'Américains déclarant prendre les Ecritures au pied de la lettre, il s'est mis à douter. Serait-il possible qu'il passe à côté d'une expérience humaine essentielle ?
Pour en avoir le coeur net, il va lire la Bible et tenter de la suivre aussi littéralement que possible. Observer les dix commandements. Aimer son prochain. Mais aussi ne pas se raser les coins de la barbe, jouer de la harpe à dix cordes, lapider les adultères, dire la vérité en toute circonstance... au grand dam de ses proches. Empreint de respect autant que d'irrévérence, le voyage spirituel qui découle de cette expérience et des rencontres qui la jalonnent est à la fois drôle et profond, personnel et universel.
Que vous soyez croyant, agnostique ou athée, il pourrait bien changer votre regard sur le livre le plus influent de l'Histoire.