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Lady K "http://antredeslivres.blogspot.com"

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Que dire, que dire ?
Et bien tout simplement que je suis mordue de lecture, je ne peux tout simplement pas m'en passer ... J'adore la lecture depuis toute petite ! C'est un vrai moment de détente.
Depuis quelques temps je tiens un blog qui fait part de mes lectures et ressentis à ceux qui me liront ... j'aime partager les impressions sur nos lectures ! Alors n'hésitez pas, je vous répondrais !

Les Grandes Personnes

5,98
20 octobre 2011

Une ambiance très réussie

Le début est très lent à démarrer. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, mais j’avoue que j’avais un peu de mal à avancer. Pourtant, je voulais vraiment savoir la suite des événements. Ainsi j’ai mis beaucoup plus de temps à lire la première partie que la seconde. Cette dernière, je l’ai lue en quelques heures à peine tant j’étais happée par l’histoire.

Disons-le : l’histoire est addictive, je voulais absolument savoir comment Briony allait s’en sortir. Ou plus exactement, savoir si elle allait s’en sortir, puisque le roman commence par un court chapitre introductif où on la voit à son propre procès et où elle clame haut et fort sa culpabilité. Autant vous dire que vous doutez dès le début ! Après ce premier chapitre, on suit son histoire, on apprend à la connaitre. Et on peut également observer ce qui l’a amenée dans le box des accusés. Car qui dit sorcellerie, dit « procès », et qui dit procès … dit pendaison. Voilà ce qui pend au nez de Briony.

L’héroïne est bien particulière. Loin d’être banale, elle est au contraire torturée intérieurement. Jugez vous-même : elle veut se persuader qu’elle n’est pas une fille normale, qu’elle ne mérite pas le bonheur, pire, qu’elle ne peut pas le ressentir. Tant et si bien qu’elle y croit dur comme fer. Le lecteur, lui, voit qu’elle est parfaitement normale (ou presque !). Je l’ai vraiment trouvée touchante, même si paradoxalement elle semble très distante et froide. Au fur et à mesure de la lecture on se rend compte que c’est un genre qu’elle s’oblige à se donner, ce qui l’a rend attachante.

Eldric, le jeune homme qui vient troubler sa vie, m’a tout de suite plu. Il est jovial et fait sourire. Il amène un vrai plus au récit, il est donc difficile de ne pas l’apprécier.

La petite sœur de Briony, Rose, m’a au début parue tout à fait insupportable, comme son père d’ailleurs. Mais plus l’histoire avance, plus ils deviennent tous les deux intéressants et attachants.

La fin de l’histoire a été une véritable claque. Je ne peux pas en dire plus sans vous dévoiler le retournement de situation, mais j’ai vraiment aimé ce dernier rebondissement. De même, j’ai beaucoup apprécié l’univers fantastique. Ceux du Passé sont pleins de surprises et donnent un petit plus au récit. Car il faut le reconnaitre, si une sorcière n’a pas de créatures de son monde à proximité, ce n’est pas drôle.

Pour conclure, une lecture qui m’a passionnée. Le début un peu laborieux a très vite été oublié pour laisser place à une histoire intéressante et bien menée. Les personnages sont également une vraie réussite, en m’attachant à eux j’ai ainsi pu vraiment rentrer dans l’histoire. Je vous le conseille chaudement car j’ai passé un excellent moment de lecture.

Elisabeth Tremblay

Éditions de Mortagne

Neuf 15,22
Occasion 3,19
14 octobre 2011

Une suite encore une fois à la hauteur !

Quel plaisir de se replonger dans l’univers de la Terre des Anciens. Au début j’ai eu un peu de mal à me remettre dans le contexte, la lecture du tome 3 remontant à quelques mois, mais après une petite période de « réadaptation » tout est rentré dans l’ordre. Les choses bougent énormément dans ce livre, comme le laisse présager le résumé. Devant la menace que représente Saül, la résistance s’organise tout comme les alliés de ce dernier se regroupent autour de lui. Les allégeances se dévoilent, se font, se défont. Il n’y a donc vraiment pas le temps de s’ennuyer tant les actions se succèdent à grande vitesse.

La vraie nature des personnages se révèlent enfin. La profonde noirceur des uns apparaît tandis que la bonté des autres est confirmée. Certains de ceux qui semblaient œuvrer pour le bien ne sont finalement pas si « blancs » qu’ils le laissaient penser. J’ai aussi beaucoup apprécié d’en apprendre un peu plus sur le passé d’Alix – puisqu’il part à la rencontre de son peuple d’origine et y rencontre sa famille – ainsi que le passé d’Andréa qui est longtemps resté mystérieux. Nous retrouvons encore une fois notre duo Alix-Naïla et j’ai beaucoup aimé que, malgré la réciprocité enfin déclarée de leurs sentiments, leurs échanges continuent à rester piquants. Loin d’être toujours tendre avec sa bien-aimée, Alix lui en fait parfois voir de toutes les couleurs et cela me fait toujours autant sourire. Par contre, ce qui est dommageable de mon point de vue – car c’est mon chouchou – c’est que Maddox est très peu présent. Cependant l’éventail de personnages que nous offre l’auteur est très réussi, comme dans les tomes précédents puisque ce sont principalement les mêmes.

Le style est encore une fois très agréable et il est vecteur d’émotions variées. Je suis toujours agréablement surprise par la plume d’Elisabeth Tremblay qui arrive parfaitement à nous communiquer les émotions et sentiments des personnages à travers son écriture.

En conclusion, ce quatrième tome est une réussite. Je l’ai dévoré en quelques jours à peine. L’action est omniprésente et il n’est pas possible de s’ennuyer une seule seconde. On y découvre également d’autres mondes qui nous étaient jusqu’alors inconnus et j’ai apprécié cette exploration. Les personnages se révèlent enfin dans toute leur complexité et la plume de l’auteure est délicieuse. Que demander de plus ? Ah oui, je sais, quand sort le tome 5 en France ? ^^

Neuf 14,50
Occasion 1,75
12 octobre 2011

Une lecture agréable

Que je me souvienne, je n’ai jamais lu de lectures « angéliques » - comprendre avec des anges comme personnages. C’est donc avec une grande curiosité que je me suis lancée dans ce roman, à la découverte de cette auteure. Si je ne suis pas déçue, je pense qu’il y a tout de même quelques lacunes.

L’intrigue est intéressante. Pour preuve je n’ai pas pu lâcher le roman une fois commencé et l’ai donc fini dans la journée. Suivre Ahriel au sein d’une prison peu commune m’a beaucoup intéressée. Imaginez une prison sans barreau ni gardien. Le rêve, non ? Oui, enfin, j’ai oublié de préciser qu’il faut tout de même échapper aux autres prisonniers qui n’hésitent pas à tuer et aux « Créatures » - animaux ayant subi des transformations maléfiques et elles ne font pas de quartier. Voilà qui est tout de suite moins sympathique. C’est donc dans ce cadre pour le moins particulier que l’on voit Ahriel évoluer. D’une entité froide, indifférente et impartiale elle change totalement, jusqu’à connaître l’amour, la haine, la vengeance.


Si j’ai quelque chose à déplorer, c’est au niveau des personnages. Seule Ahriel a une vraie personnalité, elle est complexe, recherchée et fouillée. Ceux qu’elle rencontre m’ont paru en comparaison bien lisses et sans substance. On ne sait rien d’eux. Et pour cause, ce qui est nécessaire à la compréhension de l’histoire, ce qui permet de la faire avancer, nous est révélé au moment fatidique. On peut raisonnablement penser que c’est pour laisser le suspens entier, mais c’est loin d’en être le cas. Les révélations n’étant pas préparées à l’avance cela donne l’impression d’une information qui arrive comme un cheveu sur la soupe, simplement pour débloquer la situation. Il n’y a vraiment aucune subtilité. On le ressent surtout à la fin où le dénouement est beaucoup trop rapide et repose sur ces fameuses informations.

Le style de l’auteure est agréable et fluide. Il permet de se plonger sans retenue dans l’histoire. Malheureusement, il y a tout de même quelques répétitions qui alourdissent le récit, ce qui est bien dommage. Surtout au début, quand Ahriel répète sans cesse qu’elle ne peut pas croire à une telle trahison … cela ne fait pas avancer l’histoire et c’est très vite lassant.

Pour conclure, je dirais que cette lecture est agréable, mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable. Si l’occasion se présente je lirai la suite car l’héroïne est attachante. Malheureusement les autres personnages ne le sont pas et les quelques redondances du récit sont ennuyantes.

1,75
7 octobre 2011

Une petite déception

Je partais confiante dans cette lecture. Il faut dire qu’avec un commentaire élogieux comme celui de Prima il ne pouvait en être autrement. Le commentaire étant le suivant :

Agnès Abécassis est certainement un des seuls écrivains français dont l’humour peut rivaliser avec celui de ses consœurs anglo-saxonnes.

Et bien, oui, au début cela partait bien. Le rythme était entrainant dès les premières pages malgré un style un peu particulier. Pas désagréable mais vraiment très familier.
Si j’ai parfois souri au début, je me suis vite lassée de cet humour – grandiose, toujours d’après Prima. Ce n’était pas du tout ce que j’attendais. Encore une fois, au début je pensais vraiment que j’étais tombée sur un livre de Chick-lit plus ou moins comme je les aime. Mais le « craquage » - je ne vois pas d’autre mot - du milieu m’a totalement fait changer d’avis.
Pour vous expliquer, Anouchka est perdue dans la forêt par un concours de circonstances et se retrouve au téléphone avec l’auteur elle-même – qui en profite pour se faire de la pub. Cela prête peut-être à sourire dit comme ça, mais je vous jure que quand j’ai lu ça, j’étais plus que dubitative car c’était totalement hors de propos. Après quoi c’est un peu parti dans tous les sens, sans que je comprenne bien le pourquoi du comment, et pour être honnête je n’avais plus vraiment envie d’essayer de comprendre …

On en arrive alors à une fin se voulant logique, avec une vraie morale sur l’âge, l’acceptation de son état, que l’âge est dans la tête etc. Mais vu ce qui a précédé, cela en devient presque secondaire et on se demande même pourquoi l’auteure se met à nous parler de cela.

Malheureusement, les personnages ne sont pas marquants. Ils sont sympathiques mais je ne leur ai rien trouvé de particulier. J’avais même oublié le prénom de l’héroïne et j’ai du le rechercher pour écrire cette chronique. ^^

En conclusion, une très grosse déception pour moi. Je me suis fait avoir par les commentaires élogieux de la quatrième de couverture et franchement je ne comprends toujours pas comment ils ont pu dire une telle chose. Si le début était prometteur, la fin n’a pas été à la hauteur.

5 octobre 2011

Coup de coeur !

Ce livre est un vrai coup de cœur. Une fois commencé, je n’ai pas pu m’arrêter. Le récit est tellement entrainant qu’il m’a happée toute entière. Il faut dire que j’ai été époustouflée par l’intrigue. Elle est complète, aboutie. On ne voit pas les ficelles que tirent l’auteur ou alors vraiment au dernier moment et c’est ça que j’aime.
D’autant plus que Ludovic Rosmorduc s’attaque ici à des thèmes que je trouve intéressants, impressionnants mais aussi terrifiants. La Religion et la terreur qui en découle parfois, les superstitions qui donnent foi aux « miracles » alors que ceux-ci peuvent s’expliquer rationnellement. Le pouvoir, également – voire même, surtout – qui corrompt beaucoup d’hommes « de bien ». Ce sont là des sujets qui me passionnent et j’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur les aborde et les traite. L’intrigue n’est donc pas en reste, puisqu’on suit avec plaisir et avidité notre trio dans leurs aventures. Aventures qui les amènent à faire des découvertes aussi dérangeantes qu’inattendues.


Nous retrouvons donc trois personnages du premier tome : Dungal, Yorel et Sixéla. Cependant n’ayez aucune crainte si vous n’avez pas encore lu Le Tertre des Âmes, c’est là le seul véritable lien entre les deux tomes car ils peuvent très bien se lire indépendamment l’un de l’autre.
Pour en revenir aux personnages, j’ai découvert avec plaisir une Sixéla plus intéressante, plus mature. Elle a grandi et cela se voit, car dans le premier tome je ne l’avais pas beaucoup appréciée. Une belle surprise pour moi !
Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais j’aime également beaucoup Yorel – peut-être notre peur commune du vide. Mais il est indéniable qu’il a un charisme qui le rend bien sympathique. Surtout que dans ce second tome, on apprend un peu mieux à le connaitre puisqu’il nous dévoile une partie de son passé.
J’ai également adoré pouvoir cheminer encore un peu en compagnie d’Ambroise à travers ses écrits. C’est sans doute mon personnage préféré et j’ai été bien heureuse de retrouver ici le vieux sage.

Ce qu’il faut savoir par contre c’est que Mr Rosmorduc est cruel. Oui, oui, je l’affirme. Il aime martyriser ses personnages et donc ses lecteurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas tendre avec nos compagnons. Il nous laisse espérer une porte de sortie et finalement … bah non, il/elle est bel(le) et bien mort(e) ou alors traverse une épreuve des plus horribles. C’est rageant sur le moment, mais c’est aussi quelque chose que j’apprécie beaucoup. Non, je ne suis pas sadique, mais au moins cela ne donne pas un happy end mièvre et dégoulinant de joie. Cela rend l’histoire plus crédible, les personnages plus réalistes. Ces derniers ne vivent pas que des choses marrantes, et du coup d’une certaine façon, on se rapproche plus facilement d’eux.

Enfin, comment ne pas parler de la plume délicieuse de l’auteur ? On sent un style travaillé, le récit est fluide, les pages se tournent toutes seules, les chapitres – courts – donnent un rythme soutenu à l’histoire.

En conclusion, je me répète, mais cette lecture a été un véritable coup de cœur. J’ai adoré du début à la fin. Il ne pouvait en être autrement, de toute façon. Une intrigue palpitante, des personnages attachants et touchants le tout écrit d’une plume de maître. Si ce n’est pas déjà fait, lisez-le de toute urgence.